ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1977 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique A Woman's Torment | |||||||
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![]() Avec A WOMAN's TORMENT, la cinéaste marque clairement sur les traces de Roman Polanski puisqu'elle décalque REPULSIONS en y ajoutant une discrète pincée hitchcockienne et une très grosse dose de pornographie. Le psychiatre Otis Vorel (Jack Teague, vu dans pas mal de hard ![]() ![]() Dans le rôle principal, nous découvrons Tara Chung qui connut une très brève carrière (trois X tournés en 1977 et puis s'en va). A ses côtés, la blonde Jennifer Jordan fut une des nombreuses starlettes de l'âge d'or du porno US, tournant dans une trentaine de long-métrages entre 1974 et 1977. Elle tenait le rôle principal de FIREWORKS WOMAN (le hardcore de Wes Craven), apparut dans la parodie SOUPERMAN et également dans la comédie porno science-fictionnelle INVASION OF THE LOVE DRONES. On la vit souvent sous la caméra de Roberta Findlay, notamment dans FANTASEX, THE TIFFANY MINX, ANGEL NUMBER 9, SWEET PUNKIN I LOVE YOU ou le classique ANYONE BUT MY HUSBAND. Tentant de mélanger mélodrame, thriller, slasher, horreur psychologique et pornographie, A WOMAN's TORMENT ne réussit réellement dans aucun de ces domaines : les amateurs d'érotisme se désoleront du total désintérêt de la cinéaste pour les scènes chaudes (lesquelles se révèlent plus ennuyeuses qu'excitantes), les fans d'horreur penseront probablement que le long-métrage manque de nerfs et de tensions et les adeptes d'un thriller plus travaillé et psychologiques risquent de déchanter devant la mise en scène maladroite et l'amateurisme des comédiens. Pourtant, malgré tous ses défauts, A WOMAN's TORMENT réussit à maintenir un semblant d'intérêt justement par sa juxtaposition d'éléments disparates. Le film s'apparente ainsi à un artefact fascinant venu d'une époque révolue du cinéma d'exploitation et effectue la jonction entre la première carrière de Findlay, dédiée au porno et à la sexploitation, et la seconde, davantage portée sur l'horreur, le surnaturel et la violence gratuite. Pas très réussi et souvent un peu ennuyeux, A WOMAN's TORMENT demeure une rareté relativement intéressante pour les défricheurs du bis seventies. Ce qui n'en fait pas un bon film pour autant, juste un titre suffisamment original pour mériter une vision par les plus curieux.
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