ORIGINE Japon | ![]() |
ANNEE 2012 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Ace Attorney | |||||||
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![]() ACE ATTORNEY est l'adaptation d'un jeu vidéo CAPCOM très populaire, d'abord sur Game Boy Advance, puis sur DS, à tel point que la série comporte quatre jeux et deux spin-offs centrés sur le procureur Benjamin Hunter En effet, s'il est peu connu du public européen en général, il bénéficie d'une très large communauté de fans aux États-Unis - par le biais du site internet http://www.court-records.net et de son forum très actif, entre ![]() Pris en main par Takashi Miike, qui n'a pas peur d'aller très loin pour obtenir les effets qu'il souhaite, ACE ATTORNEY est un pur bonheur. Nul besoin d'être familier des jeux pour ap ![]() Les personnages hauts en couleur du jeu - de pures caricatures, de vrais personnages "over the top" - ne sont pas du tout atténués. Les costumes et les coiffures improbables sont respectés, donnant un aspect de mauvais cosplay à l' ![]() Au final, le film a un côté anime live très agréable, effet renforcé par l'humour parfois outrancier distillé tout au long du métrage. Tout cela étouffe peut-être un peu les aspects dramatiques qui émaillent les jeux. Car c'est une des raisons de l'engouement des joueurs pour la série ACE ATTORNEY: des personnages sympathiques qui nous émeuvent. Or au milieu de cette cacophonie visuelle et humoristique, on y perd un peu, et seuls les fans des jeux vont s'attacher aux déboires de Phoenix et Benjamin. L'autre point faible du film est de mettre de côté toute une partie du jeu, à savoir l'enquête policière, résumée ici à quelques séquences sans grand intérêt. On voit bien que Miike avait plus à cœur de rendre le côté drôle et fou des séquences de tribunal que de résoudre le mystère développé dans le scénario. Mais ne boudons pas notre plaisir, tant il est rare de voir des adaptations de jeux vidéo réussies. Le public du Brussels International Fantastic Film Festival était en tout cas globalement ravi. Et s'il fallait ne retenir qu'un mot de ce film, ce serait: "OBJECTION!" Retrouvez nos chroniques du BIFFF 2012.
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