ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2006 | |
REALISATION
| |
INTERPRETES
|
|
|||||||
Critique Android Apocalypse | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() Réalisateur d'un SOLAR ATTACK assez mou, Paul Ziller persiste dans la science-fiction et s'offre pour l'occasion deux transfuges de séries télés en la personne de Scott Bairstow (La vie à cinq) et de Joseph Lawrence (Les experts : Manhattan), des visages familiers mais peu connus du grand public. Le format télévisuel est d'ailleurs un domaine que Ziller connaît bien. Il a à son actif un bon nombre d'épisodes d'Highlander et Stargate. Ici, avec ANDROID APOCALYPSE, l'action se déroule dans un futur post-apocalyptique. Les androïdes jouent, dans un premier temps, le rôle de gardien de la paix puis se substituent aux hommes dans toutes leurs besognes. Le film débute par une escouade d'androïdes qui sauve un enfant perdu dans le d ![]() Ainsi, on s'attache tout d'abord non pas à Jute mais à DeeCee. Le coeur de l'intrigue est donc bien l'éveil de sa conscience. La thématique d'ANDROID APOCALYPSE côtoie alors des films comme I, ROBOTS, TERMINATOR ou encore BLAD ![]() Au passage, on note que depuis SOLAR ATTACK Ziller s'est nettement amélioré dans la gestion des effets spéciaux. Ceux d'ANDROID APOCALYPSE sont grandement plus ambitieux et surtout plus nombreux ; la déchéance de ce monde se veut crédible. Il faut cependant reconnaître que le résultat est inégal. La faute en incombe à des approxim ![]() Néanmoins, on remarque que la photographie réussit à nous offrir l'espace de quelques plans de beaux paysages comme ces vues du désert traversé par DeeCee et Jute. Ils ont beau sentir l'image de synthèse à plein nez, ils flattent la pupille. Dans l'ensemble, un manque de moyens est trahi à quelques occasions : exemple dans ce labo high-tech où les instruments semblent provenir d'un magasin de jouets à cause du plastique criard et particulièrement coloré des accessoires. On constate cela avec le tube des seringues : transparents à notre époque, ils deviennent rouge et vert fluo ici. Dans un autre domaine, on s'aperçoit aussi du manque de conviction des figurants lors de la partie se déroulant en prison. Ce n'est pas grand-chose, mais ce genre de détail choque. Du côté de l'interprétation, Joseph Lawrence semble vouloir rendre hommage à Schwarzenegger en T-800 et cabotine un peu. Cette impression est la conséquence du manque d'homogénéité entre lui et les autres acteurs endossant le rôle des machines humanoïdes. Que ce soit dans le jeu d'acteur ou le maquillage, le plus convaincant est toujours du côté de Lawrence, cela donne ainsi l'impression qu'il est le seul androïde du film. Série B d'action à connotation philosophique, ANDROID APOCALYPSE n'est pas déplaisant. Il reste distrayant le temps d'une soirée, mais s'oublie très vite. Il est dommage que Paul Ziller ne se soit pas concentré davantage sur ses personnages pour hisser son film au-delà du canevas du simple film d'action. Celui-ci devient un produit calibré, sans saveur.
|
Android Apocalypse | DVD Zone 1 | 28.54 € |
Android Apocalypse | DVD Zone 2 | 15 € |