ORIGINE Corée | ![]() |
ANNEE 2007 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Black House | |||||||
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![]() ![]() BLACK HOUSE débute comme un thriller réaliste, glauque et bien noir, riche en atmosphère, en suspense et en mystère. Hwang Jeong-Min, dans le rôle principal, se montre d'ailleurs parfaitement à la hauteur en composant un personnage de travailleur sans histoire, marqué par un traumatisme enfantin, décidé à prouver la culpabilité de son client psychopathe. Installant son ambiance en usant d'un rythme lent, bercé par de douces mélopées au piano, BLACK HOUSE, durant environ 50 minutes, apparaît comme une belle réussite qui développe un climat poisseux et oppressant. Oui mais voilà, les 50 minutes suivantes sont résolument...euh...différentes ! En effet le cinéaste change totalement son fusil d'épaule au terme de la pre ![]() BLACK HOUSE amorce aussi quelques sous-intrigues mais les expédie sans beaucoup de subtilités avant de sacrifier (au sens figuré et ![]() Difficile de ne pas rigoler doucement devant ce brave agent d'assurance partant secourir sa fiancée captive du grand méchant loup psychopathe, seul et sans arme. Difficile également de prendre au sérieux le jeu du chat et de la souris qui s'ensuit même si le cinéaste se permet des joyeusetés sympathiques telle une clé plantée en plein œil et retirée dans un flot écarlate bienvenu Production coréenne oblige les flics sont de parfaits incapables se fichant de protéger le citoyen et il pleut toujours aux moments opportuns, permettant de classiques mais toujours agréables plans nocturnes sous une belle averse. Bref, rien à redire au niveau du visuel et des coquetteries cinématographiques à condition de n'être pas encore lassé de cet esthétique « tape à l'œil », devenue une norme au Pays du Matin Calme. BLACK HOUSE débute donc comme un suspense rigoureux avant de basculer dans un territoire beaucoup plus « bis », où règnent l'excès, les meurtres spectaculaires et les séquences outrancières. Bref, le cinéaste ne sait pas sur quel pied danser et le grand écart entre le réalisme angoissant de la première partie et l'outrance sanglante de la seconde laissera dubitatif la majorité du public. Pour les autres, qui apprécient les conclusions abracadabrantes et grandguignolesques, le métrage se laissera suivre sans enthousiasme mais sans déplaisir.
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Black House | DVD Zone 3 | NC € |