ORIGINE Italie | ![]() |
ANNEE 1973 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Black Magic Rites | |||||||
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![]() L'intrigue est donc pratiquement impossible à comprendre ou à résumer. Elle implique Isabella, une sorcière vampire brûlée vive au Moyen-âge après que des villageois en furie lui ait planté un pieu dans le cœur. Cinq siècles s'écoulent et une petite bande de satanistes costumés comme des super-héros d'opérette (ou un groupe métal des années 80) décident de ramener Isabella à la vie pour célébrer la vingt-cinquième lune. La cérémonie d ![]() Si le scénario est incompréhensible, les dialogues, pour leur part, confinent au surréalisme et offrent quelques grands moments de comique involontaire: "si elle ne se rappelle de rien c'est qu'il ne s'est rien passé"; "Toi! - Moi - Oui, toi!", ou encore "tes yeux reflètent le feu du feu du désir"...Bref, c'est assez impa ![]() Heureusement tout n'est pas négatif pour autant. La bande sonore typique de son époque se révèle assez agréable, la photographie est très belle et le travail de la caméra oscille entre l'amateurisme prétentieux et le métier solide mais décontracté pour aboutir à un résultat possédant un certain style. N ![]() Les principaux interprètes, pour leur part, sont assez déjantés mais ils livrent des compositions bien adaptées au sujet. Mickey Hargitay, ex-mari de Jayne Mansfield et ancien Mr Univers reconverti dans la série B italienne (LES AMOURS D'HERCULE ou le fameux VIERGES POUR LE BOURREAU) aux cotés de Rita Calderoni, vue dans le très similaire NUE POUR SATAN. Néanmoins les autres acteurs ne sont pas du même calibre et il faut avouer que leur interprétation tient parfois davantage de la représentation de patronage que de l'Actor Studio. Au niveau de la violence et du gore, indispensables à ce type de production, calmons tout de suite les ardeurs: les maquillages sanglants sont peu nombreux et pas franchement convaincants, l'unique passage un peu plus choquant étant situé dès les premières minutes. Mais, heureusement, Polselli se rattrape au niveau de la nudité, elle généreuse et gratuite, ne se privant pas d'exhiber de belles italiennes n'ayant pas froid aux yeux, ni ailleurs manifestement. L'humour est également bien présent même si il est presque toujours involontaire, comme précédemment souligné. Même si il n'est pas très réussi, BLACK MAGIC RITES s'avère néanmoins vaguement divertissant et son esthétique très colorée lui a assuré un petit statut de film culte, sans doute pas vraiment mérité mais ne chipotons pas. Laissons plutôt le mot de la fin à la grande prêtresse réincarnée qui, dans les dernières secondes résume fort habilement le propos: "je t'ai dit que le connu et l'inconnu se touchent, n'essaie pas de comprendre". Bref, une curiosité qui devrait trouver son public, même si celui-ci est sans doute restreint.
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