ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 1972 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Blood Orgy of the She Devils | |||||||
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![]() La dernière personne à intégrer les rangs de cette confrérie s'appelle Lorraine. Son intérêt pour les sciences occultes intrigue fortement Mark, son petit ami. Ce dernier est invité à une séance ![]() Si l'on évoque les grands noms du cinéma bis américain des années 60/70, Ted V. Mikels vient immédiatement à l'esprit. Sa polyvalence dans le métier force d'ailleurs le respect puisqu'en plus de sa fonction de réalisateur, l'homme (né en 1929, et toujours en pleine forme à ce jour) fut également cascadeur (à ses débuts), acteur, caméraman, scénariste, producteur et même compositeur ! Hélas, la plupart de ses films n'ont pas été distribués en France, à l'exception du mémorable « ASTRO ZOMBIES » et du non moins sympathique « SUPER FLICS EN JUPON » (« THE DOLL SQUAD ![]() Passionné de magie, Ted V. Mikels réalise tout naturellement en 1972 un film axé autour de la sorcellerie : « BLOOD ORGY OF THE SHE DEVILS ». Il s'entoure pour cela de certains habitués de ses films au niveau de la distribution, parmi lesquels Victor Izay et William Bagdad, et confie le rôle de Lorraine à la très jolie Leslie Mc Rae qui, après un petit rôle dans « Coffy », incarnera la fameuse Cleopatra dans « LA COURSE A LA MORT DE L'AN 2000 » de Paul Bartel. Dans la peau de Mara, la fameuse sorcière, Lila Zaborin (dont cela reste l'unique incursion dans le 7ème Art) parviendrait presque à donner au film de Mikels une tournure inquiétante. Presque, seulement, car l'œuvre de Mikels est avant tout du Bis distrayant, réalisée avec beaucoup d'imagination et ![]() Et en matière de kitsch, « BLOOD ORGY OF THE SHE DEVILS » n'est pas avare, avec son générique cheap à coups d'effets stroboscopiques et de couleurs flashy, les adeptes de Mara se livrant à de suggestives mais ringardes danses tribales (peut-être un hommage à certains films des années 1950, comme le fameux « FEMMES DEMONS » de Richard E. Cunha), le ton solennel et plein d'emphase de la sorcière, la même Mara se transformant en chat puis en chauve-souris, sans oublier les éclairs bleus projetés par la confrérie de magiciens s'opposant aux agissements de la sorcière. Ted V. Mikels se permet également quelques flashbacks renvoyant à l'époque de l'Inquisition, où une poignée de bourreaux au look de bikers se livrent à des séances de tortures envers de malheureuses victimes (dont une violemment lapidée par la foule, lors d'une scène particulièrement réaliste). Malgré ses maladresses, des raccords douteux et le jeu parfois limité de certains acteurs, le film s'avère distrayant, agréable à suivre à condition, évidemment, d'apprécier ce type de cinéma. De plus, certains fans reconnaîtront probablement, dans des rôles assez brefs néanmoins, la française Annik Borel qui restera à jamais « LA LOUVE SANGUINAIRE » (de Rino Di Silvestro) et John Rico, qui composait l'infâme Capitaine dans « LES DEMONIAQUES » de Jean Rollin. Autant de raisons qui poussent à aller visionner cette œuvre fort sympathique, et sans prétention, de Ted V. Mikels.
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Blood Orgy Of The She-devils | DVD Zone 1 | 12.35 € |
Die Blutorgie Der Satanstöchter | DVD Zone 2 | 25 € |