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ANNEE 2004 | |
REALISATION
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Critique Boy From Hell, the | |||||||
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![]() C'est Pony Canyon qui produit cette série dont les films sont tournés en vidéo et confiés à des réalisateurs familiers du genre. Dans THE BOY FROM HELL, Setsu est une mère qui doit survivre à son fils décapité dans un accident de la route. Elle ne peut se résigner à sa mort. A l'enterrement, elle rencontre une vieille dame qui lui conseille de tuer un enfant avec la griffe d'un animal qu'elle lui tend. Si elle fait ce sacrifice, elle verra son fils revenir d'entre les morts. Setsu trouve facilement un enfant condamné par une terrible maladie et le sacrifie sans beaucoup de scrupules. Daio, son fils, revient alors à la vie mais sou ![]() THE BOY FROM HELL marque le départ d'une série qui sera sans aucun doute marquée par le grand-guignol et l'exagération. La mort de Daio en est un bon exemple. Assis, sur le siège passager, il décide de sortir la tête de la fenêtre au moment où la voiture croise un camion... La décapitation est sympa... Pony Canyon n'a pas déboursé beaucoup d'argent pour ces films. Tournés en vidéo, ils sont rudimentaires au niveau des décors. La séquence d'ouverture avec la mort du gamin se déroule dans une voiture en studio avec le décor qui défile dans le fond, comme dans les films de papa et de maman. L'enterrement ne réunit que 3 personnages au total et se déroule dans un terrain vague. Heureusement, le manque de moyen permet et justifie le style que veut se donner le ![]() Lorsque Diao se voit dans le miroir, il se met alors à pleurer. Il faut dire que son maquillage e ![]() Mais le film choisit de manière délibéré la voie du grand-guignol et l'on pense parfois à du Troma en le visionnant. A ce sujet, les références sont très nombreuses. La musique pompe sans vergogne l'un des thèmes principaux des FRISSONS DE L'ANGOISSE par exemple. De même, l'histoire rappelle des centaines d'histoires horrifiques parlant d'enfants qui reviennent d'entre les morts mais sous un aspect repoussant. Même le début avec la présentation de la série en voix-off inquiétante rappelle les délirants monologues de Coffin Joe. Si l'on devait rapprocher le film d'autres produits japonais, on penserait automatiquement à la série des GUINEA PIG. On y trouve la même volonté de verser dans l'outrance tout comme le format (image vidéo), la durée adaptée à celle d'un moyen métrage (50 minutes), et l'intégration dans une série de films horrifiques... L'atmosphère « bon enfant » du film parvient à en faire un produit tout à fait amusant. On y trouve tellement d'éléments sympathiques que l'on passe sans problème sur les influences diverses. Le flic au nez qui ferait pâlir Cyrano et qui ne cesse d'éternuer lorsqu'il est en face de criminels est rigolo. De même, on est agréablement surpris par l'idée que la maman puisse décider d'utiliser ses compétences de chirurgien pour redonner forme humaine à son fils. Si le film ne dure que 50 minutes, c'est 50 minutes de folies horrifiques et d'exagérations en concentré. Et si la suite est du même niveau, nous pouvons nous attendre à une période enthousiasmante du côté du cinéma d'horreur nippon.
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The Boy From Hell | DVD Toutes zones | NC € |