ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2012 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Chained | |||||||
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![]() ![]() Le père de Jennifer Lynch n'est plus à présenter. La réalisatrice œuvre cependant dans un univers bien éloigné de celui de son père, préférant une violence plus crue, plus âpre, bien éloigné de l'onirisme qui caractérise David Lynch. Il s'agit ici de son troisième film, projeté dans le cadre de la 31ème édition du BIFFF. Dans l'excellent SURVEILLANCE qui précède CHAINED, Jennifer Lynch avait déjà prouvé sa maîtrise de la violence glauque et atroce, sans aucun espoir, et son amour des twists déstabilisants ; elle continue ici à explorer cette voie. Le récit qu'elle nous livre ici est intimiste. Mis à part l'introduct ![]() Etouffant et atroce, le métrage nous fait suivre le quotidien de cet enfant renommé Rabbit, qui vogue entre ennui et horreur totale. Son tortionnaire est incarné par Vincent D'Onofrio, surtout connu pou ![]() Les deux acteurs sont excellents. Vincent D'Onofrio va transformer cet enfant, qui deviendra adolescent en sa créature, avant de le considérer comme son fils ; d'une manière perverse et insoutenable mais par certains côtés, touchante. Le film, superbement écrit, et la réalisation sèche, millimétrée, aident à nous faire entrer dans ce récit étouffant et sans espoir. Jusqu'à la fin, Jennifer Lynch tient son spectateur à la gorge, l'emmenant toujours plus loin dans l'horreur. Et, quand nous pensons avoir tout vu, tout subi, le twist surprend, déstabilise tout en restant effroyablement cohérent et crédible. Il nous fait encore franchir quelques paliers dans l'abomination. La fin de CHAINED qui achève d'enchaîner son personnage principal à sa vie de souffrance, hantera le spectateur longtemps après le générique de fin. Retrouvez notre couverture du 31ème Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF).
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