ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2015 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Darling | |||||||
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![]() Mickey Keating est réalisateur et scénariste de DARLING, son quatrième film. Il réalise et scénarise tous ses films et, pour celui-ci, en compétition 7ème parallèle de la 34ème édition du Brussels International Fantastic Films Festival, il a opté pour un tournage en noir et blanc. Son actrice principale, souvent ![]() Dès les premières minutes de DARLING, la sublime photographie s'imprime dans l'esprit du spectateur, et le choix du noir et blanc se révèle des plus judicieux. Outre son utilisation comme référence à REPULSION, il contribue des plus habilement à créer une ambiance déstabilisante, malsaine, dans laquelle la maison, personnage à part entière, joue un rôle essentiel. Mickey Keating joue avec sa ![]() Le spectateur devient ainsi voyeur de la déchéance de Darling, qui bascule lentement dans la folie. Cette folie est tout aussi bien mis en scène que le reste, et le réalisateur nous la laisse entrev ![]() Lauren Ashley Carter porte littéralement le film sur les épaules, et l'actrice, magnifique et extrêmement douée et bien mise en avant, arrive à nous faire ressentir tout autant sa fragilité que sa démence. Les flashs qui nous montrent la jeune femme, le visage tordu ou crispé, sont sublimes, et l'actrice se révèle un véritable atout pour DARLING, aidant à créer l'ambiance abominable du film. Le rythme de DARLING est lent, très lent, mais il n'est pas difficile de se laisser enliser dans cette maison malsaine, et le rythme même est un atout. En effet, le spectateur se laisse engluer dans une ambiance craspec mais calme, et la réalisation nous prend par surprise avec des visions, bruits, chocs mentaux qui gardent le spectateur en éveil, attentif à l'horreur qui risque d'exploser. Et, quand un meurtre survient, le réalisateur ne lésine pas sur le gore et le sang gicle violemment. L'histoire de DARLING se révèle plutôt nébuleuse, le réalisateur préférant les sensations et, à ce titre, s'en sort avec brio. DARLING se ressent plus qu'il se réfléchit et, de ce côté là, se montre comme une superbe pépite, point d'orgue d'un festival empli de films mémorables.
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