ORIGINE France | ![]() |
ANNEE 2018 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Daughter Jones (La hija del professor) | |||||
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![]() Quand on n'a pas l'honneur de connaître le travail du susnommé Jordan Kazinetz (qui prend semble-t-il pour le coup le pseudonyme de Clifford Jesskofran), la découverte en première approche de DAUGHTER JONES a de quoi laisser perplexe. Grossier, ![]() Impossible en tout cas de ne pas être piqué de curiosité quand on voit que la chose a visiblement été tournée (en espagnol) dans une a ![]() ![]() C'est l'éventualité de ce type de démarche chez Jordan Kazinetz qui peut du coup donner son charme à DAUGHTER JONES. De même que le côté décomplexé d'un sympathique « footage de gueule » fauché où le gore se décline à grand renfort de ketchup et de diverses spécialités culinaires, poitrines et popotins rebondis et gigotants sont copieusement exposés et où de jeunes « acteurs » blacks maîtrisant leur texte comme un manchot maîtrise la mandoline sont constamment au bord de l'éclat de rire, ou de la crise de nerfs, c'est selon. Une compilation de morceaux musicaux variés vient napper la chose de manière plutôt agréable (pour les amateurs), allant de la dance latino à la soul en passant par le hard rock, le punk hardcore, le early reggae et le ska. Ça suffit de toute façon à masquer les déficiences de la bande son. Sinon, hé bien nous avons encore la rencontre entre Indiana Jones et Aladin, en croisant au passage la méchante reine de Blanche Neige, la quête secondaire d'un short en diamants devant servir à une danse à réveiller les morts, pas mal de méchanceté gratuite, une petite fille teigneuse et malpolie et au final une bonne poilade. Une fois la première vision achevée, on se surprend même à enchaîner sur la version courte (19 minutes) proposée sur le DVD. C'est dire...
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Daughter Jones | DVD Zone 2 | 5 € |