ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1933 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Déluge | |||||||
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![]() 1933, la grande crise de 1929 n' ![]() En outre, le film a été produit par une compagnie alors au bord de la faillite et qui espérait ainsi se refaire une santé financière. Le projet l'englouti au contraire. On peut imaginer que le scénario de DELUGE a résonné en écho aux dirigeants de la production, alors au bord de l'abîme. ![]() Et c'est un vrai bonheur de découvrir plus de quatre-vingt ans après sa première exploitation cet ancêtre des post apocalypse(s). Dans ce proto-post-apo, la catastrophe ouvre le film, plutôt que de venir en climax final. Passé l'impressionnante séquence, le reste du métrage ![]() L'avocat et Helen tentent de construire un nouveau foyer mais doivent faire face à une bande de vauriens. La fin du métrage glisse vers un plus classique triangle amoureux avec conflit moral à la clé. En filigrane, on retrouve aussi le positivisme d'une époque qui, en dépit des difficultés, croit encore aux lendemains qui chantent : la société se reconstruira, sur des bases plus saines et égalitaires - on retrouve ici les conséquences de la crise de 1929. Pour l'anecdote, tourné alors que s'élabore seulement le code Hays, ce métrage au demeurant très chaste, montre notre nageuse Helen le ventre nu, là où le code prohibera bientôt l'exhibition du nombril. Le fait de gloire de DELUGE est bien entendu sa longue séquence de fin du monde. Et on reste bluffé par les effets spéciaux de l'époque qui s'ils n'ont pas tous bien vieillis se montrent dans l'ensemble encore très largement efficaces et crédibles. Les immeubles s'effondrent, des vagues gigantesques emportent tout. Il faudra ensuite attendre une bonne vingtaine d'années pour que, dans la foulée de la bombe atomique, le Kaiju Eiga se mette lui aussi à saccager à grande échelle des villes pour la plus grande frayeur du public d'alors.
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