ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2000 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Dune (mini série) | |||||||
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![]() Depuis le début du vingt-et-unième siècle, la saga s'est encore étoffée puisque son fiston, Brian Herbert, associé au romancier Kevin J. Anderson, lui ont adjoint pas moins de quatorze nouveaux romans ! Et de nouvelles suites, préquelles et autres spin-off sont encore annoncées pour enrichir un univers gigantesque. Un t ![]() Collaborateur de George Romero, Richard Rubinstein tente, au début des années 2000, le pari d'une nouvelle version, destinée cette fois aux petits écrans, qu'il confie à John Harrison (DARKSIDE, LES CONTES DE LA NUIT NOIRE). L'intrigue se veut fidèle au roman et prend place en 10191, lorsque la Maison Atréides, commandée par le duc Leto, quitte Caladan pour s'installer sur Arrakis, une planète désertique surnommée Dune. Inhospitalière, Dune comporte cependant une richesse inestimable, « l'épice », seule capable de permettre aux hommes de voyager dans l'es ![]() Là où David Lynch devait condenser une foisonnante intrigue aux enjeux politiques complexes sur 130 minutes, John Harrison dispose de deux fois plus de temps pour épaissir ses personnages et développer leurs relations. Le résultat est-il plus réussi pour autant ? Pas vraiment. Le manque de budget se fait rapidement s ![]() En dépit d'une longueur conséquente (4 heures et demie !) qui, d'ailleurs, provoque souvent l'ennui, DUNE pédale souvent dans le sable et échoue à transmettre tout souffle épique. La grande aventure spatiale promise se limite souvent à des palabres longuettes qui tentent de retranscrire la complexité de l'univers romanesque mais se révèlent, malheureusement, imbitables pour les non-initiés et harassantes pour les connaisseurs de Frank Herbert. La mise en scène, elle, tente de camoufler le manque de budget en cadrant les personnages de manière resserrée mais ne parvient qu'à accentuer la théâtralité du récit. Dès lors seules quelques séquences surnagent, en particulier lors du dernier épisode où l'intrigue parait enfin décoller mais sans pouvoir nous faire oublier le long cheminement nécessaire pour atteindre cette conclusion d'ailleurs plus satisfaisante que palpitante. Malgré ses nombreux défauts, la version de Lynch reste donc largement plus réussie que cette interminable mini-série qui donnera néanmoins l'envie de se replonger dans le cycle de Dune dont les trois premiers tomes méritent de figurer dans toute bibliothèque digne de ce nom. En attendant la prochaine (et définitive ?) version pour les grands ou les petits écrans.
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Dune | DVD Zone 2 | 20 € |