![]() | |
|
|||||
Critique Fantastic'Arts 2008 | |||||
---|---|---|---|---|---|
![]() Cette année, ![]() Côté programmation, on peut dire que ce fut une bien belle année. Commençons avec les moins bons de ceux qu'on a pu voir pour Sueurs Froides, pour terminer avec les gros morceaux du festival. Et c'est à SHROOMS d'ouvrir le bal, film Irlandais de Paddy Breathnach. Quelques jeunes partent dans une forêt irlandaise pour y consommer des champignons hallucinogènes. Une jeune femme ingurgite un spécimen dangereux, qui aura des effets secondaires. Elle est désormais hantée par des visions du futur et voit ses amis mourir de la main d'un tueur mystérieux. Le parallèle avec REEKER est inévitable, par une ambiance très surréaliste, et par le côté énigmatique de l'agresseur. SHROOMS, tout comme son homologue américain, nous r ![]() Après $LA$HER, Maurice Déveraux nous revient avec un nouvel assaut: END OF THE LINE. Exit l'amateurisme de son film précédent, nous sommes plutôt dans la petite série B. Ca raconte l'histoire de quelques passagers d'un métro aux prises avec une bande de fanatiques religieux. Là aussi, ça ne vole pas très haut, END... alignant les poncifs et les clichés. Les personnages sont tous très caricatura ![]() Un peu plus sérieux déjà, mais pas meilleur pour autant, ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE de l'Américain Jonathan Levine, étonne par une photographie époustouflante, qui est à ranger aux côtés de LA COLLINE A DES YEUX (remake), par une teinte majoritairement sépia. On pourrait croire à un 'survival', mais c'est bel et bien un slasher. Une jeune étudiante, Mandy Lane, est courtisée par tout le monde, mais reste inaccessible. Un de ses camarades trouve la mort en essayant de l'impressionner. Quelques temps plus tard, elle décide de se joindre à une bande d'amis qui vont faire la fête dans le ranch du père de l'un d'eux. Une série de meurtres va alors casser l'ambiance. Jonathan Levine, dont c'est le premier long-métrage, prends (perds?) son temps pour présenter ses personnages. A l'inverse de WOLF CREEK, qui avait su trouver le bon ''timing'', ALL THE BOYS... s'égare en chemin, et l'ennui s'installe rapidement. Il ne trouve pas le bon équilibre, les scènes de suspense survenant trop tardivement. Les quelques meurtres, assez violents (meurtres au fusil à pompe, batte de baseball), sont filmés caméra hésitante, ce qui atténue grandement l'impact sur le spectateur. Une mauvaise gestion du suspense, l'incursion tardive d'éléments horrifiques, un beau travail sur la photographie détruit par le montage trop découpé et un retournement final très moyen rendent l'ensemble très dispensable. Cliquez ici pour lire la suite du compte-rendu
|