ORIGINE Japon | ![]() |
ANNEE 1968 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Gamera contre Viras - Les monstres attaq | |||||||
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![]() ![]() Vaincus par Gamera lors d'une première tentative de conquête de notre planète, de méchants Aliens cherchent la seule faiblesse de la tortue géniale. Pendant ce temps, deux insupportables boy-scouts, Masao et Jim, s'amusent au volant (?!) d'un mini submersible. Ils croisent Gamera et Jim s'inquiète de la taille cyclopéenne de la bête mais Masao le rassure : « Gamera aime les enfants ». Toutefois, la première idée des envahisseurs est de découvrir ses faiblesses. L'entreprise, accomplie via des flashba ![]() En dépit d'une durée restreinte à seulement 81 minutes, GAMERA CONTRE VIRAS parait bien longuet et languissant. Les scènes se déroulant à bord du vaisseau extraterrestre paraissent, en effet, interminables et incluent, notamment, les efforts des deux boy-scouts pour obtenir un couteau de la part d'un ordinateur dispensateur de nourriture. Tout cela se traine et manque de rythme ou d'humour quoique le design rétro-futuriste du vaisseau possède un certain charme pour les plus conciliants. Les quinze bonnes (façon de parler) minutes de flashbacks rendent, elles-aussi, le film indigeste mais, heureusement, la dernière demi-heure rehausse légèrement le niveau et implique des scènes raisonnablement efficaces de destructions massives élaborées avec des effets spéciaux au charme suranné. Cependant, pour économiser encore davantage sur un budget sans doute miséreux, les passages au cours desquels la tortue, manipulée par les Aliens, s'en prend à Tokyo sont, une fois de plus, des images d'archives du premier GAMERA. La désinvolture absolue de l'entreprise transparait dès lors puisque ces séquences en noir et blanc sont intercalées sans remords ni explications à une production en couleur ! Handicapé par la présence pénible de deux héros boy-scouts, l'intrigue peine à passionner et GAMERA CONTRE VIRAS ne fonctionne guère, d'autant que les flashbacks, issus des épisodes antérieurs de la saga, rendent l'ensemble antipathique. Seuls les inconditionnels indulgents de Kaiju Eiga trouveront leur bonheur à la vision de cette curiosité bien peu inspirée.
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