ORIGINE Italie Espagne | ![]() |
ANNEE 1967 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Gentleman Killer | |||||||
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![]() Un tueur aristocrate (et grand champion de poker) prénommé Joe vit dans une ville située à la frontière mexicaine. Située entre les deux pays, cette cité voit sa garnison étasunienne déserter laissant le champ libre à un régiment mexicain. Le Colonel Ferreres s'au ![]() A l'image d'ADIOS GRINGO, qui était techniquement bien troussé mais loin d'être passionnant, GENTLEMAN KILLER manque singulièrement d'une forte personnalité derrière la caméra. Heureusement, contrairement au précédent western de Giorgio Stegani, le scénario est plus relevé, surfant sur la mode du western Zapata qui connaitra l'une de ses plus grandes réussites l'année suivante avec LE MERCENAIRE de Sergio Corbucci (avec Franco Nero et Jack Palance). Gentleman Joe est campé avec talent par l'injustement méconnu Anthony Steffen. Beau brun ténébreux, Steffen ![]() ![]() Gentleman Joe affronte un des interprètes les plus prolifiques (avec Fernando Rey) de la grande épopée du cinématographe : Eduardo Fajardo. Avec près de 200 pelloches à son actif, le bonhomme était un second rôle indispensable à la réussite de toute production espagnole (et italienne) des sixties, des seventies et des eighties. Il apparaît aussi bien dans les nanars de Jésus Franco que dans les post-nuke ritals (LES EXTERMINATEURS DE L'AN 3000 de Giuliano Carnimeo-1983), il tourne aussi beaucoup pour Sergio Corbucci (DJANGO en 1966, LE MERCENAIRE en 1968, COMPANEROS en 1970, FAR WEST STORY et MAIS QU'EST-CE QUE JE VIENS FOUTRE AU MILIEU DE CETTE REVOLUTION ? en 1972) ainsi que dans le chef-d'œuvre de Mario Bava LISA ET LE DIABLE (1974). Les deux olibrius s'amusent beaucoup à surjouer cet affrontement cocasse entre un dandy tueur toujours tiré à quatre épingles et un mexicain hâbleur sale comme un pou, bonjour les clichés ! Mais l'ensemble, bien que très moyen, fonctionne et s'avère plus agréable à suivre qu'ADIOS GRINGO. Aucune scène ne sort de lot (si ce n'est le poker d'ouverture qui tourne au pugilat) mais l'ironie du script (par ailleurs assez manichéen) associé au talent du casting et à la musique sympathique du grand Bruno Nicolaï font de cette pelloche un divertissement honorable.
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Gentleman Killer | DVD Zone 2 | 15 € |