
Un jeune homme emménage dans une nouvelle maison. Elle est très bon marché, trop bon marché peut-être...
Dès la première nuit, le fantôme qui hante les lieux lui fait part de son mécontentement de voir sa paix troublée. Les fourchettes, les plats et autres poêles se mettent à danser au-dessus de l'évier. Le canapé met une trempe à notre infortuné et les couteaux finissent de

lui faire prendre la porte. Bien sûr, personne ne le croit et surtout pas les flics. Il ne se laisse pas abattre pour autant, mais, chaque nuit, c'est une nouvelle épreuve et la maison hantée a toujours le dernier mot. Un soir, il finit même foudroyé par un éclair. Lorsqu'il rentre chez lui, il se rend compte qu'il est désormais capable de voir les fantômes et que celui qui hante sa demeure, une jolie jeune femme, n'est pas aussi terrifiant que ça.
C'est du gros cinéma mainstream que nous proposent les auteurs de GHOST HOUSE. Dénué de toute forme d'originalité, le film est bien entendu terriblement convenu, niais et gentil tout plein ; On frise parfois la romance à l'eau de rose, c'est pour dire.
Heureusement, tout n'est pas à jeter aux orties. Il y a quelques scènes impressionnantes comme le combat avec le canapé ou encore l'invasion de la maison par des poulets. Ces quelques scènes réussissent à rendre le film sympathique et à le placer quelque peu au-dessus de la moyenne de cette catégorie de produits de consommation. Si vous êtes indulgent et que vous êtes de bonne humeur, GHOST HOUSE peut s'avérer quelque peu divertissant. C'est quand même bien dommage, d'autant plus pour un film qui s'annonçait un peu débridé. Plus encore que son côté mainstream assez irritant, son principal défaut réside dans le fait qu'il manque singulièrement de folie. A aucun moment hilarant, ni même vraiment drôle, GHOST HOUSE n'emballe jamais véritablement. Il est trop mou et visiblement réalisé sans verve.