ORIGINE Angleterre | ![]() |
ANNEE 2010 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Ghost Machine | |||||||
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![]() Chris Hartwill est le réalisateur de ce GHOST MACHINE. S'il s'agit de son premier long métrage, il a eu l'occasion de s'adonner à la réalisation à quelques reprises, entre-autres pour la série télé « Numb3r ». Sean Faris, un des créateur du système informatique dont parle le film, a une assez grosse carrière de ![]() Mélanger fantômes et technologie n'est pas une nouveauté. L'exemple le plus connu en est évidemment RING. Que ce soit dans le livre de Suzuki Koji, ou dans le film de Nakata Hideo, le spectre de Sadako parvient à insuffler sa haine dans une cassette vidéo qui en devient le mortel vecteur. En agissant ainsi, leurs auteurs voulaient remettre au goût du jour la tradition de la malédiction d'outre-tombe asiatique. Avec GHOST MACHINE, son scénariste reprend le thème très famil ![]() Cependant, si l'idée est plutôt bonne, le traitement l'est beaucoup moins. Pourtant, le métrage ne démarre pas mal, avec un début plutôt intriguant, qui montre une femme, trainée dans de sombres couloirs. Le spectateur voit une grande partie de la séquence par ses yeux et, comme elle porte une cagoule aux mailles lâches sur les yeux, l'image est volontairement sombre, granuleuse. L'effet aurait pu être mieux réussi, mais la scène se veut originale. De même ![]() Si le métrage est doté d'incohérences (l'héroïne, qui découvre que son copain, au lieu d'être avec elle, va jouer les geeks dans une prison désaffectée, s'y infiltre d'une manière des plus périlleuses, sans même parler du moment où elle coupe une chaîne avec un simple couteau) et de dialogues assez peu passionnants, le réalisateur ne lésine par contre pas sur les effets sanglants. Certes, GHOST MACHINE n'est pas un torture porn, mais le fantôme se bat avec des chaînes, et n'hésite pas à transpercer les corps de ses victimes, ce qui provoque quelques jolies giclées de sang. Doté de quelques longueurs et traditionnelles scènes de couloirs, le métrage n'est par contre jamais effrayant. Il montre trop, explique trop, et ses personnages acceptent trop facilement la solution du fantastique. De même, si le twist final est on ne peut plus prévisible, il est plutôt sympathique, mais il aboutit sur une fin assez ridicule. Au final, GHOST MACHINE, s'il part d'un postulat intéressant, ne parvient pas vraiment à passionner le spectateur, ce qui est bien dommage.
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