ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2008 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Gutterballs | |||||||
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![]() Deux bandes d'adolescents étasuniens complètement stupides passent toutes leurs soirées dans un club de bowling à se savater allègrement, le tout sous les yeux effarés de leurs pin-up de petites copines. Toutefois, un soir, ça tourne mal !!! C'est là qu ![]() Ryan Nicholson est un grand fan du cinéma d'horreur des années 70 et 80, c'est donc tout naturellement qu'il tente, ici, de lui rendre hommage. Tout d'abord, il livre un film assez proche, dans sa structure (présence d'ados, utilisation d'un lieu insolite, scènes de sexe voyeuriste, construction en forme de jeu de piste), de MASSACRES DANS LE TRAIN FANTOME (1981) de Tobe Hooper. Autres références avouées du metteur en scène : John Carpenter et Dario Argento, il leur rend hommage, en premier lieu, grâce à la bande-son de l'inconnu Gianni Rossi. Cette B.O. est un savant mélange de musique synthétique et de rock progressif faç ![]() Mais la référence ultime de Ryan Nicholson est le chef d'œuvre du « rape and revenge » signé Meir Zarchi, I SPIT ON YOUR GRAVE (1978). Malheureusement la scène de viol tombe plutôt à plat tant le jeu de l'actrice est inexistant, de plus le réalisateur choisit de parsemer le film de scènes de sexe explicites inutiles. Ce qui atténu ![]() Tout cela concoure à donner à ce film un aspect « too much » particulièrement lourdingue lorsqu'il s'agit de supporter l'interprétation d'acteurs hystériques non dirigés dont le vocabulaire se limite à « fuck » ; mais aussi particulièrement réjouissant lorsqu'il s'agit de se répandre dans le gore. Car si GUTTERBALLS jouit d'une réputation flatteuse, c'est sans conteste grâce à ses scènes sanglantes complètement hallucinantes. Le réalisateur ne se donne aucune limite et verse même dans l'humour le plus scabreux et paillard (cf. la scène de 69). Il conclut par un final grand guignolesque en diable, âme sensible s'abstenir ! Autre particularité de GUTTERBALLS, son attachement à s'inscrire dans une certaine histoire populaire des USA. La présence du bowling, les références nombreuses aux films d'horreur des 80's, l'utilisation de musique disco sont autant de preuves de cette volonté. Un dessein confirmé par le nom donné au tueur, BBK, qui évoque le célèbre tueur en série BTK. BTK, alias Dennis Rader, est un serial killer particulièrement sadique qui terrorisa l'état du Kansas de 1974 à 2005 (année de son arrestation sur dénonciation de sa fille qui venait de lire son journal intime). BTK est le surnom qu'il s'est lui-même donné (bind, torture, kill A.K.A. attraper, torturer, tuer). GUTTERBALLS est donc un film bancal, une semi-déception malgré quelques qualités en particulier dans ses scènes de violence graphique. Malgré tout, ce métrage indépendant surestimé mérite une vision tant le réalisateur, même s'il est maladroit, atteint des sommets en matière de mauvais goût.
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