ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1980 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Humanoids from the deep | |||||
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![]() À l'aube des années 80, peu avant de revendre New World Pictures (en 1983), Roger Corman va mettre les bouchées doubles en terme de générosité (comme on dit dans les émissions culinaires...) pour ce qui est de l'érotisme et du gore. Cela nous donnera quelques productions copieusement servies du type de LA GALAXIE DE LA TERREUR ou de MUTANT (au rayon science fiction horrifique), mais avant ça il y aura HUMANOIDS FROM THE DEEP en 1980 concernant le film de monstres. Il faut dire que les deux genres sus-cités ![]() Peu importe qu'on le taxe d'attentisme. En route donc pour du bis généreux (comme ils disent à Top Chef...), décomplexé et jouissif. Car c'est ce que l'on se disait en 1980 quand on fréquentait les salles de quartier et que l'on repérait alors une production New World. Force est de reconnaître qu'avec HUMANOIDS FROM THE DEEP on en a dans l'assiette. Le scénario lorgne indubitablement vers le fantastique écologique (tout comme PROPHECY), alors en vogue à l'époque, mais ça reste un alibi pour nous offrir en définitive du bis bien gluant et craspec comme on aime. Le ton est d'ailleurs donné avant la fin du premier quart d'heure quand deux figures emblématiques du cinéma tout public, le blondinet dodu et joufflu et le chien fidèle et malin (pas tant que ça, en fait...), son ![]() L'essentiel étant les velléités libidineuses des monstres marins et leur besoin impérieux de se reproduire hors les liens sacrés du mariage avec nos filles et nos compagnes les humaines, écharpant (généreusement, toujours...) au passage tout mâle qui traînerait avec elles. De ce côté là, la production n'a pas été avare, au point que Barbara Peeters, refusant de tourner un surcroit de scènes de nudité, se vit « remerciée » et remplacée au pied levé par Jimmy T. Murakami qui s'appliqua à atteindre le quota fixé. Cela ponctue, avant un point d'orgue en forme de carnage final, une trame basée sur la résistance d'un représentant d'une communauté indienne (tiens, revoilà PROPHE ![]() De toute façon, l'invasion massive et sanglante de Noyo par les homo-coelacanthus libidineux, le jour de la fête du village, finira bien par mettre tout le monde d'accord, protagonistes et spectateurs, histoire aussi d'atteindre le quota de gore auquel on était en droit de s'attendre. Ce qui n'exclue pas un retour de mamelles inopiné avec la présence à la fête d'une Miss Saumon (Si si...) fort gironde. Dans le genre "Y'en a un peu plus mais je vous l'mets quand même, c'est cadeau", quand on parle de générosité... Quand bien même l'enchaînement des scènes peut paraître décousu du fait de la gratuité de certaines (boobs quota oblige), la réalisation et le montage du film sont nerveux, assez bien menés et pas déplaisants du tout (en n'étant pas trop tatillon s'entend). Les effets spéciaux de maquillage sont plutôt réussis et les costumes, du fait du budget à la Corman, ne sont tout compte fait pas si mal que ça. Le fait est que moins les exposer en entier les aurait rendus plus efficaces. Mais ça tout le monde le sait... À presque 40 ans de distance, HUMANOIDS FROM THE DEEP demeure un sympathique spectacle, et le saupoudrer d'un soupçon de nostalgie ne peut qu'en réhausser la saveur.
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