ORIGINE Royaume-Unis | ![]() |
ANNEE 2018 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Jellyfish | |||||||
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![]() ![]() JELLYFISH première réalisation de James Gardner est dans la droite lignée de FISH TANK, film social sur une adolescente et ses aspirations artistiques confronté à la dureté de la vie et surtout à des hommes aux mains baladeuses. Les deux films ![]() JELLYFISH n'est pas seulement un film social, il convoque l'humour comme une arme contre la vie, et le stand-up comme moyen de parler de ses malheurs, de ses frustrations et de prendre une revanche sur la vie. C'est ce qu'essaie de lui transmettre le professeur d'art vivant. Ce dernier n'est pas sans évoquer le personnage de Robin Williams dans LE CERCLE DES POETES DISPARUS. Certes, le film n'est pas des plus originaux, on y reconnaît les mêmes thématiques abordées l'année précédente par MOI, DANIEL BLAKE de Ken Loach, grand habitué aux films sociaux anglais. Mais ce portrait d'une jeunesse sacrifiée même s'il n'est pas nouveau a l'originalité de lui donner un nouveau souffle par l'humour, le stand-up, et le fait en mettant une jeune femme dans le rôle-titre. Liv Hill, la jeune comédienne britannique, crève l'écran dans ce rôle pas évident d'une jeune femme qui est littéralement prête à tout afin de sauver sa famille de la rue. Son air renfrogné finit par nous toucher. Son regard nous transperce dans un presque regard caméra. Le charme de la jeune comédienne étant utilisé à propos par le réalisateur qui n'hésite pas à balayer un décor vide, où elle n'y est pas, pour souligner l'enfer qu'elle endure, ou prolonger un gros plan sur son visage afin d'accentuer sa détresse, mais aussi sa détermination. Ces deux éléments sont la force du film. Le prix d'interprétation délivré par le jury du Dinard film festival est bel et bien mérité.
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