ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1949 | |
REALISATION
| |
INTERPRETES
|
|
|||||||
Critique King of the rocket men | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() Petite tromperie sur la marchandise, KING OF THE ROCKET MEN ne compte qu'un seul Homme Fusée, lequel dissimule un certain Jeff King, d'où un titre roublard et mensonger (King des Hommes Fusées c'est moins aguicheur que Le Roi des Hommes Fusées). L'intrique, pour sa part, n'innove guère et confronte un héros intrépide à un mystérieux super vilain dont nous apprendrons l'identité secrète lors des dernières minutes. Jeff King enquête sur les meurtres de plusieurs scientifiques par un génie du crime surnommé Dr Vulcain dont le but est de s'emparer d'une nouvelle invention appelée « Décimateur ». King, persuadé que le maléfique Vulcain appartient à l'entreprise Science Associates ![]() Réalisé à la fin de l'âge d'or du serial, en 1949, KING OF THE ROCKET MEN témoigne de l'essoufflement du genre et du manque de moyens offerts aux cinéastes de cette époque. Le costume de l'Homme Fusée, par exemple, s'avère ridiculement drôle avec son tableau de commande composé de trois boutons (Up/down, Fast/Slow, On/Off) que manipule inlassablement le héros avant de décoller ou d'atterrir. Des plans repris au fil des différents chapitres qui s'avèrent rapidement lassant pour peu que l'on regarde le serial d'une seule traite. D'une totale naïveté, le métrage montre aussi notre intrépide Rocket Man se poser sans encombre après avoir volé à la vitesse d'un missile. La suspension ![]() Malheureusement, le scénario se révèle terriblement routinier et ressasse des situations identiques voyant le Rocket Man déjouer les plans du Dr Vulcain. De chapitres en chapitres, notre héros se lance à la poursuite des méchants et empêche le vol d'un objet devant permettre à Vulcain de détruire un « quelque chose » plus ou moins identifié. La banalité règne d'autant que les cliffhangers s'avèrent sans imagination, la plupart des épisodes se concluant par la chute en apparence mortelle du héros assommé, lequel se réveille opportunément au début du chapitre suivant. Pire encore, KING OF THE ROCKET MEN se montre complètement malhonnête en révélant des détails préalablement ignorés par les héros. Ainsi quand l'Homme Fusée et la belle demoiselle en détresse se trouvent coincé dans un tunnel envahi par de la lave en fusion (une fin pour une fois originale et palpitante), l'épisod ![]() Agé de 40 ans, Tristram Coffin parait à contre emploi dans le rôle du « jeune » héros sans peur et sans reproche et Mae Clarke (FRANKENSTEIN) semble elle-aussi avoir passé l'âge de jouer les demoiselles en détresse. Néanmoins, ils font leur possible pour conférer un minimum de crédibilité à leur rôle, même si Coffin a bien du mérite à rester sérieux dans son piètre uniforme de super héros. Niveau effets spéciaux, si les maquettes sont risibles les scènes de vol sont tout à fait acceptables même si l'utilisation de plans identiques d'un chapitre à un autre témoigne du budget restreint alloué à l'entreprise. Serial sans saveur particulière perdant rapidement son punch et épuisant l'intérêt du spectateur en répétant ad nauseam les mêmes situations, KING OF THE ROCKET MEN possède cependant un certain charme nostalgique qui saura amuser les inconditionnels de la série B rétro.
|
King Of The Rocket Men | DVD Zone 1 | 20.54 € |
King Of The Rocket Men | DVD Zone 2 | 17 € |