ORIGINE Mexique | ![]() |
ANNEE 1972 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique L'incroyable professeur Zovek | |||||||
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![]() La police n'a aucun doute quant à la nature accidentelle du crash. Mais un homme n'est pas de cet avis... Zovek ! Héros atypique, possédant des dons comme la télépathie et la clairvoyance, Zovek est persuadé qu'une personne a survécu à cet accident, une personne qui a d'ailleurs provoqué la catastrophe. Afin d'identifier le responsable de cet acte, Zovek mène son enquête avec l'aide de ses associés. Une piste les conduit vers un château dans lequel un savant se livre à de bien étranges expériences... Zovek, à l'image du personnage qu'il joue, était quelqu'un sortant de l'ordinaire. De son vrai nom Francisco Javier Chapa del Bosque, né en 1940 ![]() ![]() L'INCROYABLE PROFESSEUR ZOVEK prend ainsi des allures de film hommage, et l'un des rares témoignages ravivant le souvenir de cet homme hors du commun. Cette œuvre, on la doit à l'un des réalisateurs emblématiques du cinéma populaire mexicain, René Cardona (1906-1988), qui réalisa environ cent-quarante longs métrages et exerça cette profession pendant plus d'un demi-siècle. On lui doit notamment NIGHT OF THE BLOODY APES, SANTO ET LE TRESOR DE DRACULA et, d'une manière générale, bon nombre de films autour de la lucha libre. Il est ![]() Sans trop en dévoiler, on peut résumer L'INCROYABLE PROFESSEUR ZOVEK en une confrontation entre un héros bardé de talents entouré de « sidekicks » (faire-valoir) et un super vilain, un savant fou dans la veine de la littérature fantastique qui se livre à des expérimentations aboutissant à la création d'êtres hybrides, comme les créatures du docteur Moreau (« L'île du docteur Moreau », publié par H.G. Wells en 1896). Zovek est évidemment la pièce centrale du récit : il mène l'enquête, se bat contre plusieurs adversaires, utilise ses pouvoirs mentaux pour se défaire de situations compromises, et assure le show dans son « costume de lumière ». Cela étant, malgré sa courte durée (une heure et quart environ), le film n'est pas exempt de quelques longueurs, notamment une filature interminable en voiture et le combat final où Zovek affronte un rival à sa mesure. Ce qui n'empêche pas cette œuvre de posséder un fort capital sympathie, heureusement. Les amateurs apprécieront sans nul doute son côté kitsch assumé, et les clichés inhérents au genre qui en font tout son charme (le méchant stéréotypé qui rêve de dominer le monde...). Et puis, il serait dommage de louper la dernière partie, qui propose au spectateur une belle galerie de monstres, notamment des nains cannibales. En fait, ce film ressemble en bien des points à une bande dessinée, rappelant par moments certaines histoires publiées à la même époque dans des revues comme Creepy ou Eery. Le tout reste évidemment manichéen, mais peu importe, l'essentiel étant de divertir, ce que le film parvient à faire dans l'ensemble.
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L'incroyable Professeur Zovek | DVD Zone 2 | 12 € |