ORIGINE Belgique, Italie, France | ![]() |
ANNEE 1971 | |
REALISATION
| |
INTERPRETES
|
|
|||||||
Critique La Plus Longue Nuit du Diable | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() A Berlin, en 1945, lors de la chute du régime nazi, la Baronne Von Rhoneberg meurt en donnant naissance à un enfant. Son époux, Général de son état, met fin aux jours de sa progéniture. Vingt-cinq ans plus t ![]() Il n'en faut pas plus pour donner naissance à un film d'exploitation parmi les plus sympathiques tourné cette année là. Cette coproduction franco italo belge sans ambition particulière nous conte une classique histoire de maison hantée mise en scène avec soin et interprétée par la crème du Bis de l'époque. Jean Servais (1910-1976), acteur Belge au regard impénétrable signe ici l'une de ses dernières prestations. On peut l'apercevoir, la même année, dans l'étrange film de Jean-François Davy, LE SEUIL DU VIDE. Il était aussi, l'année précédente, le narrateur de PEAU D'ÂNE de Jacques Demy, il a marqué de nombreux spectateurs avec son interprétation d'Alejandro Gual dans le classique de Luis Buñuel : LA FIEVRE MONTE A EL PAO (1959). La gir ![]() ![]() Daniel Emilfork est ici un Satan énigmatique. Cet acteur Chilien jouit, grâce à son faciès des plus singuliers, d'un véritable culte auprès de nombreux cinéphiles, et cela malgré le fait qu'il fut sous employé par un grand nombre de réalisateurs. C'est onze ans avant sa mort que Jean-Pierre Jeunet lui offre enfin un rôle à la hauteur de son talent dans le poétique LA CITE DES ENFANTS PERDUS. Erika Blanc, vedette féminine de cette LONGUE NUIT DU DIABLE, est une vénéneuse succube dans les bras de laquelle nous tomberions volontiers ! Cette beauté rousse transalpine continue aujourd'hui de tourner pour la télévision Italienne. Peu avare de ses charmes elle dévoila ses atouts dans des pelloches ritales bien azimutées telle que L'APPEL DE LA CHAIR d'Emilio Miraglia (1971). Elle est la vedette féminine du chef d'œuvre de Mario Bava OPERATION PEUR (1966). Cette brochette d'interprètes sert avec brio cette bande gentiment érotique aux accents gothiques. La réalisation est sans génie mais appliquée (bien que le rythme soit peu soutenu), elle utilise avec talent les magnifiques décors naturels du Château d'Antoing (près de Tournai). La série de meurtres perpétrée par notre succube s'avère parfois d'une belle richesse plastique, à l'image de cette victime avalée par des sables mouvants dorés à l'or fin. D'autres scènes plus travaillées suscite l'intérêt telle celle qui voit Jean Servais jouer l'alchimiste dans son laboratoire. La musique lancinante d'Alessandro Alessandroni fait merveille et rend indispensable la vision de cette petite série B pleine de charme.
|
The Devil's Nightmare Epuise/out Of Print | DVD Zone 2 | NC € |