ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1988 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique La vengeance de la femme au serpent | |||||
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![]() ![]() En 1988 les production Sebastian sont désormais une vraie petite entreprise familiale. Le père et la mère toujours à l'écriture et à la réalisation, les deux fils acteurs dont l'un aux effets spéciaux, et même la belle fille dans un premier rôle. Forte du succès européen en vidéo de GATOR BAIT, la Paramount leur propose la réalisation d'un deuxième opus destiné à être un direct to video. Claudia Jennings étant disparue dans un accident en 1979, il est hors de question de reprendre le personnage de Désirée Thibodeau qui avait en partie fait le succès du premier film, LES MARAIS DE LA HAINE (voir critique dan ![]() On retrouve par contre Big T (toujours interprété, quatorze ans plus tard, par la même acteur), qui n'est plus du tout muet comme dans GATOR BAIT et aussi le fameux Leroy, dernier représentant de la famille Bracken que l'on avait laissé pour mort, qui ressuscite ici dans le corps d'un autre acteur, mais qui n'a rien ![]() Pour le reste on voit bien que le succès commercial en vidéo des MARAIS DE LA HAINE n'a pas fait que LA VENGEANCE DE LA FEMME AU SERPENT ait hérité d'un budget beaucoup plus conséquent. Mais en donnant une fois de plus la part belle aux paysages et à l'action, Ferd Sebastian tire à nouveau, en bon vieux brise quart de la méthode Corman, son épingle du jeu en terme d'image et de construction du récit. Il y a même au début un côté reportage plutôt sympathique du fait de l'emploi d'autochtones non acteurs lors de la séquence du mariage. Cependant GATOR BAIT II a par rapport à son prédécesseur un côté rape & revenge nettement plus affiché (allant jusqu'à pasticher la scène de mise à mort en hors bord du I SPIT ON YOUR GRAVE de Meir Zarchi), avec ses scènes de nudité et de viol plus crues et frontales (même si le hors-champ est parfois de mise) ainsi que dans son éradication (un poil plus sanglante aussi) sans concessions ni états d'âme de nuisibles à la libido violente. Quand bien même certains pourraient lui reprocher un aspect un tantinet romantico-mélo-gnangnan, LA VENGEANCE DE LA FEMME AU SERPENT constitue un honnête produit du genre, devant lequel on ne s'ennuie jamais et bien plus rafraîchissant que bon nombre de ses semblables.
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La Vengeance De La Femme Au Serpent | DVD Zone 2 | 13.90 € |