ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1932 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Le Masque d'Or | |||||||
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![]() Pour cette adaptation de Sax Rohmer, qui reste la meilleure à ce jour, la MGM choisit un réalisateur plus que chevronné, puisqu'il en est alors à son 78ième film : Charles Brabin. Ce metteur en scène (égaleme ![]() Sa composition est si réussie qu'il fait de ce « méchant » le véritable héros, l'expression « génie du mal » n'a jamais été si bien servie. Cet acteur légendaire aux 200 rôles (et non pas aux 1000 visages !) endosse à nouveau un déguisement monstrueux ; ce n'est ni le premier, ni le dernier de sa longue carrière. Il donne la réplique à Lewis Stone, habituel second rôle du c ![]() ![]() Cette distribution soutient un métrage qui, bien que platement réalisé, possède un rythme très soutenu. Les péripéties s'enchaînent, le tout avec un côté serial des plus réjouissants. Les tortures les plus ingénieuses succèdent aux idées les plus délirantes ; une scène anthologique nous permet même de découvrir un ancêtre du rayon laser. Si le discours colonialiste pouvait effrayer à l'époque, aujourd'hui il fait plutôt sourire tant la charge est grossière... certaines scènes ont même très certainement inspiré le bédéaste Belge ambigu Hergé pour son TINTIN ET LE LOTUS BLEU. Ce qui frappe surtout, dans THE MASK OF FU MANCHU (LE MASQUE D'OR dans notre hexagone), c'est la richesse visuelle du film. Le directeur artistique Cedric Gibbons crée des décors absolument fabuleux, la photographie de Tony Gaudio fait le reste. Bien qu'il ne soit pas un chef-d'œuvre absolu, ce film magique conserve encore un charme indéfinissable.
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