ORIGINE USA, Italie | ![]() |
ANNEE 1949 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Le pirate de Capri | |||||||
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![]() Les armes subtilisées sont la première étape vers un soulèvement populaire dont le but est de mettre fin aux ambitions et à la tyrannie de Holstein. LE PIRATE DE CAPRI a été réalisé en 1 ![]() L'un des thèmes récurrents du film de cape et d'épée est celui de la double identité endossée par le héros. Cela concerne certaines des œuvres précitées, et c'est le cas de ce PIRATE DE CAPRI, où le personnage principal est à la fois le leader des conjurés et l'un des favoris de la Reine, fort influent à la Cour. Le héros bretteur se cachant (pour diverses raisons) sous une fausse identité est issu d ![]() Moins connu qu'Errol Flynn ou Tyrone Power, Louis Hayward (un Britannique né en Afrique du Sud) fut pourtant lui aussi une vedette récurrente du cinéma d'aventures, dès lors qu'il émigra aux États-Unis en 1935. Il endossait déjà un double rôle en 1939 dans L'HOMME AU MASQUE DE FER. En plusieurs occasions, il jouera les bretteurs, comme dans LA FLECHE NOIRE et LES NOUVELLES AVENTURES DU CAPITAINE BLOOD, tous deux réalisés par Gordon Douglas. Dans LE PIRATE DE CAPRI, il affronte un adversaire coriace en la personne du Baron Holstein, le méchant typique que l'on aime dét ![]() C'est la troisième fois que Louis Hayward tournait pour Edgar G. Ulmer, après LE DEMON DE LA CHAIR et L'IMPITOYABLE. Sa (double) prestation dans LE PIRATE DE CAPRI est tout à fait satisfaisante, l'acteur se montrant crédible dans les scènes d'action et possédant le charisme nécessaire à ce genre de rôle. Malgré un faible budget, le réalisateur, qui était habitué à travailler avec un minimum de moyens, assure l'essentiel. Il exploite au mieux les décors et les figurants qu'il a sa disposition, et dirige parfaitement les premiers et les seconds rôles. Si l'intrigue est relativement classique, elle n'en demeure pas moins plaisante, l'histoire ne faiblissant d'ailleurs pas jusqu'à son terme. LE PIRATE DE CAPRI est une coproduction entre les États-Unis et l'Italie, justifiant le fait qu'Edgar G. Ulmer fut assisté du réalisateur Giuseppe Maria Scotese pour certaines scènes. La dualité du héros est fort bien retranscrite, avec d'un côté un comte Amalfi raffiné, poète et moqueur, et de l'autre un Capitaine Sirocco multipliant les cascades et les combats. Le duel final qui l'oppose à Holstein répond parfaitement aux codes du genre et s'achève comme de bien entendu par la victoire du bien sur le mal. On notera enfin (une fois n'est pas coutume) que les Américains ont détourné la vérité historique, faisant de la reine Marie-Caroline un personnage éminemment sympathique. Dans la réalité, elle fut une personne particulièrement cruelle.
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Le Pirate De Capri | DVD Zone 2 | 15 € |