ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 1954 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Le signe du païen | |||||
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![]() Avec LE SIGNE DU PAÏEN, Douglas Sirk délaisse momentanément les mélodrames talentueux qui ont fait sa réputation et assis sa notoriété auprès des cinéphiles, pour le péplum. Mais son film, en se refusant à accumuler et mettre en scène les archétypes propres au genre, pourra probablement laisser plus d'un amateur de péplums en proie à une certaine déception. La figure d'Attila est forcément à même de réveiller chez le spectateur des images de chevauchées époustouflantes ![]() Tout tournera donc autour de la confrontation entre Marcien (Jeff Chandler), centurion Romain d'une grande intégrité et d'une rectitude morale à toute épreuve ; et Attila (Jack Palance), d'ailleurs séduit au départ par cette même intégrité. Confrontatio ![]() ![]() C'est par conséquent la mise à mal de la figure immuable du redoutable barbare héritée de notre culture populaire, transformée progressivement en un être tourmenté face à un destin sur lequel il n'a plus aucune prise, qui constitue bien l'aspect le plus intéressant du SIGNE DU PAÏEN. Ce qui permet également à Jack Palance de livrer ici une prestation des plus captivantes, oscillant constamment entre cruauté et crainte, conviction et doutes. Une prestation qui fait pour le coup passer le personnage de Marcien pour bien fade et qui le relègue rapidement au second plan. En ce qui concerne les séquences d'action elle seront rapidement expédiées, à l'image de celle qui illustre une bataille et une mise à sac manquant terriblement de souffle et d'ampleur, ne serait-ce que par des choix de cadres bien trop serrés et une mise en scène pour le moins mollassonne. On est bien loin des vastes plans d'ensemble, des mouvements de grue et des effets de montage qui agrémentent tant de péplums. Manque de moyens, d'implication de Sirk ou de savoir faire ? Peut être un peu des trois... Reste enfin la question épineuse de la véracité en terme d'Histoire. Est-il encore utile de disserter sur les rapports entre vérité historique et cinéma Hollywoodien, jusqu'à des exemples récents comme GLADIATOR ?... Combien de spectateurs curieux et férus d'Histoire se sont effondrés en apprenant que l'empereur Commode n'était pas mort à se chicorer avec un gladiateur pue-la-sueur dans une arène ? Mais bon, vérité historique et intensité dramatique font rarement bon ménage en termes cinématographiques. LE SIGNE DU PAÏEN ne déroge bien entendu pas à la règle : Il y a forcément à boire et à manger. Mais est-ce bien important en définitive ?... Le film reste un assez bon spectacle, quand bien même il évacue en grande partie le spectaculaire.
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