ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2013 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Les Ames vagabondes | |||||||
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![]() L'intrigue débute réellement lorsque la jeune Mélanie Stryder est capturée par une des ces ![]() Le Néo-zélandais Andrew Niccol renoue, à l'occasion, de cette adaptation, avec des univers familiers déjà précédemment développés dans BIENVENUE A GATTACA, IN TIME ou même son scénario pour THE TRUMAN SHOW. Le monde dans lequel se déroule l'intrigue se révèle ainsi pacifié, lisse et, en apparence, idéal. Les ![]() Plus surprenant, le film développe également une ébauche de réflexion concernant les situations de crises et l'exigence de supprimer la démocratie pour affronter des conditions difficiles qui nécessitent le recours à une dictature. Des thématiques intéressantes qui élèvent légèrement le débat et rendent le long-métrage moins pénible qu'on ne pouvait le craindre. Malheureusement, les obsessions familières de Stephenie Meyer viennent, à l'image de ses aliens propres sur eux, parasiter un récit pourtant prometteur. L'audience de l'auteur reste, une nouvelle fois, un public essentiellement adolescent sans doute davantage intéressé par les tourments romantiques de ses protagonistes que par les aspects science-fictionnels de l'intrigue. D'où l'habituel triangle amoureux, ici encore compliqué par la double personnalité de la demoiselle, incarnée avec conviction par la belle Saoirse Ronan, âgée de 18 ans et dont le regard magnétique peut également être admiré dans le BYZANTIUM de Neil Jordan. Si Andrew Niccol limite les excès de guimauve durant la majeure partie du long-métrage, il abandonne toutefois toute ambition devant les nombreuses fins successives qui clôturent laborieusement le film. Conçu pour permettre aux midinettes de verser leur petite larme, cet interminable climax, voulu émouvant, achève sur un sérieux bémol une bobine qui, jusque là, pouvait prétendre à une (petite) moyenne. Bien trop long (plus de deux heures !) et handicapé par des scènes embarrassantes qui provoqueront, sans nul doute, quelques éclats de rire involontaires dans les salles, LES AMES VAGABONDES constitue donc une occasion manquée pour Andrew Niccol d'imposer sa patte sur un projet porteur. Du moins en théorie car l'échec sans appel de l'entreprise remet en question la viabilité d'une nouvelle franchise et le potentiel commercial de Stephenie Meyer hors du cercle des admirateurs de TWILIGHT. Devant le gloubi-boulga indigeste de ces AMES VAGABONDES, on ne s'en plaindra pas. Retrouvez notre couverture du 31ème Brussels International Fantastic Film Festival (BIFFF).
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