ORIGINE France | ![]() |
ANNEE 2016 | |
REALISATION
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Critique Les courts métrages de fiction en compét | |||||||
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![]() ADAM PEIPER de Mónica Mateo, court métrage espagnol, propose un univers très proche de Brazil, un poil trop. On y voit un préposé au courrier qui, rendu fou par son travail, tente de se rebeller contre le système. Hélas, ce dernier l'avale, littéralement. Les effets numériques ne sont malheureusement pas toujours très réussis, l'image est trop sombre, et les personnages mal définis. Il y a des idées intéressantes, mais l'ensemble reste trop proche du film de Terry Gilliam pour vraiment marquer le spectateur. KEPLER X-47 de Erin Li, court métrage américain, nous plonge dans un musée où des huma ![]() LA PUNITION de Hugues-Willy Krebs, court français, s'inspire du destin tragique des Pussy Riot. Ainsi, nous voyons une jeune femme en prison, battue par ses codétenues, qui se retrouve obligée par un fonctionnaire à signer un papier. Si le propos est intéressant, le film manque d'une véritable mise en scène, et surtout de profondeur. Bien trop court pour développer un véritable propos politique, finalement, il ne fait qu'énoncer une vérité sans la détailler. LES GARÇONS CLIGNOTANTS de Pascale Brischoux, court métrage belge nous propose une histoire tragi-comique au texte écrit par une dramaturge. E ![]() LUX de Bernardo Lopes et Inês Malveiro, court métrage portugais raconte les déboires d'un écrivain en mal d'inspiration. Doté d'un humour absurde, ce court-métrage fait sourire sans pour autant faire réellement mouche. Il faut dire que la métaphore de l'ampoule pour l'inspiration n'est pas vraiment concrétisée, et si l'idée est amusante, la fin tombe un peu à l'eau. Trop anecdotique, Lux a l'un des défauts caractéristiques de beaucoup de courts métrages, à savoir reposer sur une idée bien trop anecdotique. SETH de Zach Lasry est sans nul doute le court-métrage le plus drôle et ubuesque de la sélection. Complètement dé ![]() SWEET FAMILY de Park Joong-ha est un court-métrage coréen. Indéniablement, une vraie réussite qui est très finement écrite, avec une mise en scène soignée et un jeu d'acteur assez troublant. Totalement dans l'esprit jusqu'au-boutiste du cinéma coréen, ce court ne vous laissera certainement pas de marbre d'autant qu'il a un propos original et intéressant. Une vraie petite perle ! Un cinéaste à suivre. TITAN de Álvaro González nous vient d'Espagne. En dépit d'un manque de moyens évident, ce court-métrage de science fiction développe une thématique très intéressante. Dans la veine d'INCEPTION, il mêle quête impossible, science fiction, grands espaces arides et drame intime. S'il a sans conteste de gros défauts, il n'en demeure pas moins qu'il a un vrai propos, et un cœur battant. En bref, réalisateur qu'on a envie de suivre ! VARDOGER de Ludovic de Gaillande est un court-métrage « de fin d'étude » français. Pour un film d'étudiant, il est plutôt bien filmé, intéressant, avec en guest Niels Dubost toujours aussi bon. Le film a des thématiques intéressantes, et une fin qui soulève quelques questions, mais est par trop maladroit et ne parvenant à se détacher de ses inspirations pour être une vraie réussite. YUN-HO de Hermann Swaiss est un court-métrage espagnol de guerre. Malheureusement, l'image de mauvaise facture rend ce court assez illisible et incompréhensible. L'absence de paroles, une caméra de mauvaise qualité et trop mouvante, rendent l'action totalement cryptique. Résultat, on ne sait pas tellement ce qu'on a vu, encore moins ce qu'on a voulu nous dire...
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