ORIGINE Angleterre | ![]() |
ANNEE 1964 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Les maléfices de la momie | |||||||
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![]() ![]() Après le monstre de Frankenstein et Dracula, la Momie est le troisième monstre que la Hammer emprunte à la Universal, toujours grâce à Terence Fisher, qui réalise LA MALEDICTION DES PHARAONS, en 1959, inspiré de LA MOMIE, de Karl Freund. Il faut néanmoins attendre cinq ans avant que la firme britannique ne mette à nouveau la créature en vedette, sous l'égide de Michael Carreras. Ce dernier, avant tout producteur, travaille également de temps à autres comme scénariste et metteur en scène. Parmi la petite dizaine de films qu'il a réalisés, on peut citer LES FEMMES PREHISTORIQUES, assez kitsch, et ![]() Comparé au film de Terence Fisher, LES MALEFICES DE LA MOMIE n'apporte pas grand-chose de nouveau, puisqu'il est évidemment question de malédiction à la suite d'une profanation de sépulture, d'une momie ramenée à la vie cherchant à se venger des archéologues. Michael Carreras intègre évidemment quelques éléments personnels à son intrigue, mais il est difficile d'oublier le trio formidable composé de Peter Cushing, Yvonne Furneaux et Christopher Lee, dans le premier opus. Les rôles principaux sont ici confiés à des acteurs moins prestigieux, mais qui ne déméritent pas. Jack Gwillim a notamment joué dans JASON ET LES ARGONAUTES, et Terence Morgan aura également l'o ![]() Bien qu'étant avant tout une œuvre fantastique, LES MALEFICES DE LA MOMIE mêle aussi film d'aventures et enquête policière. Il faut d'ailleurs attendre la dernière demi-heure avant de voir la momie en action. Sa première apparition est d'ailleurs très réussie, puisqu'on la voit surgir du brouillard dans une ruelle étroite de Londres, en haut d'un escalier, silhouette imposante et menaçante se détachant dans la nuit. Le final, voyant la créature emporter l'héroïne dans les égouts, ne manque pas de rappeler la fin de LA MALEDICTION DES PHARAONS, à la seule différence que la momie évoluait dans les marécages. La créature à bandelettes reviendra encore en deux occasions sous l'égide de la Hammer : en 1966 avec DANS LES GRIFFES DE LA MOMIE (John Gilling), et en 1971 avec LA MOMIE SANGLANTE (Seth Holt), où la momie prend cette fois l'apparence d'une femme particulièrement belle (interprétée par Valérie Leon). Malgré ces quelques variantes, le thème de la Momie reste cependant limité, dans son approche, comparé au mythe de Frankenstein, ou à celui de Dracula. Ceci explique pourquoi la Hammer, comme la Universal auparavant, puisa plus régulièrement dans les deux classiques de Mary Shelley et Bram Stoker.
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