ORIGINE Grande-Bretagne | ![]() |
ANNEE 1964 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Les Maléfices de la Momie | |||||||
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![]() Intéressé par l'archéologie égyptienne, celui-ci est présent lorsqu'on met à jour les trésors et Annette lui explique la légende de Ra-Autef. Le soir de la première représentation, alors que l'on fait sauter le sarcophage, tout le monde constate avec horreur que ce dernier est vide. La terrible malédiction va commencer... Fils du producteur James Carreras et neveu du réalisateur Enrique Carreras, Michael Carreras fut l'élément conducteur de la célèbre Hammer Films. Après avoir réalisé MANIAC en 1962, il accoucha des MALEFICES DE LA MOMIE deux ans plus tard. Huit ans se sont écoulés depuis LA MALEDICTION DES PHARAONS de Terence Fisher et le mythe de la momie a perdu son panache qu'il arborait durant la vaste ![]() Michael Carreras signe le scénario sous le pseudo d'Henry Younger, un script assez intéressant, mais ponctué de deux anachronismes. Nous sommes ici en présence des deux frères Ra et Bey, le premier étant assassiné par le second. Bey, maudit, se voit condamner à vivre éternellement sur terre, à moins qu'il ne périsse de la main de son frère! Idée astucieuse, mais comment expliquer que Bey n'ait pas pris une seule ride en trois millénaires? Quel est le secret de son éternelle jeunesse? Et par quel moyen a-t-il pu apprendre la langue de Shakespeare sans aucun accent?... Malgré cela, l'oeuvre reste dans la bonne moyenne des films de la Hammer avec ses couleurs chaudes, son ambiance victorienne et surtout deux hommages légendaires. Citons tout d'abord KING KONG. Dans le film, Alexander King s'obstine à présenter la momie partout dans le monde en tant que curiosité, faisant abstraction de toute logique scientifique et bannissant l'éventualité d'une malédiction sur les membres de l'expédition. King ne voit que l'aspect financier et publicitaire tout comme dans la bande de Schoedsack où Carl Denham exhibe le singe sans en mesurer les conséquences. Autre référence : celle du final où Ra-Autef s'autodétruit en faisant s'écrouler le plafond de l'égout, nous remémorant ainsi la fin de LA MALEDICTION DE LA MOMIE de Leslie Goodwins. Après Christopher Lee, c'est autour de Dickie Owen d'incarner la momie, mais le maquillage de Roy Ashton s'avère faiblard et le monstre n'est qu'une machine à tuer sans expression ni sentiment. Remplaçant Jack Asher, Otto Keller signe une photographie honnête où les tons de bleu, rouge et vert criard épousent agréablement la violence du film : mains coupées, têtes broyées... Au niveau des comédiens, tous sont excellents même si ce sont des acteurs de troisième ordre. On retrouve avec plaisir Georges Pastell en prédicateur, Fred Clark en chef de spectacles, sans oublier Terence Morgan et Ronald Howard (le Sherlock Holmes de la série T.V.) qui se disputent les charmes de la délicieuse Jeanne Roland dont c'est ici son premier grand rôle. LES MALEFICES DE LA MOMIE se laisse donc regarder tel un bon film de série B mais n'atteindra jamais la beauté plastique de LA MALEDICTION DES PHARAONS.
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