ORIGINE France | ![]() |
ANNEE 1981 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Les Patientes du gynécologue | |||||||
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![]() Richard Allan, alias Richard Lemieuvre, stakhanoviste du porno français ayant plus de 150 métrages au compteur incarne le Dr Richard Moreau, gynécologue de son état. Evidemment, la plupart de ses patientes lui réclament un traitement plus génital que médical, ce que le médecin s'empresse de leur dispenser. Insatiable, notre docteur peut également compter sur les bons soins de son assistante, la sexy Karina, jouée par Catherine Greiner, alias Cathy Stewart, une actrice incontournable du X de la grande époque (malheureusement décédée du Sida en 1994) ayant joué dans plus de 90 films en une dizaine d'années. Dès le début du métrage, le Dr Moreau et Karina s' ![]() Après une petite dispute familiale entre les parents Moreau et leur fille, cette dernière quitte la maison très fâchée pour aller retrouver son copain, lequel la trompe avec une jeune demoiselle. Horreur ! Malheur ! La fifille désespérée se retrou ![]() ![]() LES PATIENTES DU GYNECOLOGUE se termine par une timide scène sado-maso montrant Richard Allan kidnappé par une patiente avant d'être fouetté et « violé » par cette-dernière et trois de ses amies. Même si ce passage se veut original il est surtout affreusement filmé, risible et d'un potentiel émoustillant proche du zéro. Un bien mauvais moyen de clôturer un film avant une petite pirouette finale humoristique assez débile. Mais nous ne sommes plus à ça prêt. Le film de Michel Jean reste néanmoins globalement satisfaisant et propose un spectacle typique de porno estampillé « qualité française ». L'interprétation est mauvaise et la mise en scène plate mais les actrices possèdent (pour la plupart) un certain charme naturel qui les distingue des poupées gonflées interchangeables du X actuel. La musique et la photographie sont, pour leur part, routinières mais correctes et les lingeries portées par les demoiselles sont agréables à l'œil. Au niveau purement porno, tout ça est soft (oral et vaginal uniquement, une seule scène lesbienne et un triolisme) et emballé mécaniquement, sans le moindre enthousiasme, par des habitués du genre. Bref, c'est professionnel mais sans saveur. Connu sous d'innombrables titres plus ou moins explicites et souvent sans lien avec l'intrigue proposée (par exemple JEUNES FILLES EN CHALEUR A SODOMISER alors qu'il n'y a pas de séquence anale ou encore INFIRMIERES LUBRIQUES ou DER FRAUENARZT VOM PLACE PIGALLE), LES PATIENTES DU GYNECOLOGUES se laisse distraitement regarder mais disparaît aussitôt des mémoires. Mais dans la masse des milliers de pornos sortis au début des années 80 il y a quand même bien pire.
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