ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 2017 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Lowlife | |||||||
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![]() ![]() Attention, petit bijou. Projeté à l'Etrange Festival 2017, LOWLIFE y a recueilli des applaudissements aussi nourris que mérités. Voilà un de ces petits budgets passés sous le radar, que personne n'attendait, et qu'on découvre avec émerveillement. Le film parfait pour festival, puisqu'il justifie leur fonction de découvreur. Tourné avec une équipe réduite, LOWLIFE ne laisse jamais paraitre à l'écran ses pauvres conditions de production. Et grâce à l'ingrédient magique, trop rare ![]() Et, second atout, LOWLIFE repose pleinement sur des personnages bien dessinés et bien incarnés. Pas question ici de porte-flingues en carton-pâte : chaque protagoniste a sa raison d'être, sa place, son histoire. Même le voyou de troisième rang se voit accorder un plein chapitre qui expose ses motifs. Entre les parents alcooliques qui abandonnent leur enfant, l'ex-taulard tatoué d'une croix nazi sur le visage mais pote avec le noir qui lui a piqué sa gonzesse, le mac sadique, la quasi parturiente droguée, notre El Monstruo toujours emmasqué n'est finalement pas le plus cinoque, même s'il fait une grosse fixette sur la transmission de son héritage spirituel. C'est d'ailleurs le troisième point fort du film : il emprunte une structure en plusieurs actes, chacun présentant un duo de personnages dans les heures qui précèdent le climax final qui verra tout ce petit monde se confronter. Pour l'anecdote, l'Etrange festival présentait le même jour un autre film, à la thématique pas si éloignée, mais d'une approche esthétique ou thématique différente : THE MARKER, pour un résultant lui aussi très réussi. On ne va pas vous faire l'article plus longtemps, LOWLIFE est de ces bonnes petites surprises sortie de nulle part qu'on vous recommande de dégotter au plus vite.
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