ORIGINE Italie | ![]() |
ANNEE 1979 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Malabimba | |||||||
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![]() Concocté par Piero Regnoli (NIGHTMARE CITY) et Andrea Bianchi, l'équipe gagnante déjà aux commandes du mythique LE MANOIR DE LA TERREUR, MALABIMBA allie le bon et le mauvais du cinéma de genre italien des années 70. D'un côté, ce mélange de L'EXORCISTE, de la nunsploitati ![]() Bon, soyons honnête, MALABIMBA n'arrivera jamais aux chevilles de L'EXORCISTE, l'une de ses influences les plus évidentes. Par contre, il faut bien admettre qu'Andrea Bianchi a réussi à réaliser un fi ![]() Du côté des acteurs, il ne faut pas nourrir de trop grandes ambitions, mais nous ne serons pas non plus déçus. La performance de l'actrice jouant la médium dans la première scène laisse présager le pire. Cependant, Mariangela Giordano en tant que Sœur Sofia et Katell Laennec, tenant le rôle de Bimba, sauront par la suite convaincre. Si Mariangela Giordano est apparue dans plus de 70 films depuis 1955, MALABIMBA restera le seul film de Katell Laennec. Dans cet unique rôle, elle arrive à incarner la lolita à la fois innocente et possédée avec une telle présence qu'on peut en effet regretter qu'elle n'ait pas poursuivi une carrière d'actrice. La mise en scène reste somme tout assez classique et Andrea Bianchi abuse quelques fois du zoom, sans néanmoins atteindre les excès d'un Jess Franco. Il est en outre soutenu par une photographie assez élégante qui arrive à créer une atmosphère classique rappelant dans ses meilleurs moments les oeuvres gothiques de Mario Bava. Ceux qui espèrent voir un film d'épouvante seront par contre déçus. Ce qu'Andrea Bianchi voulait faire avant tout était une version sexe de L'EXORCISTE. En remplaçant le père Karras par la Sœur Sofia, le réalisateur plante son œuvre fermement dans la nunsploitation. Il n'hésite pas à laisser succomber cette fille de Dieu à la tentation de la chair à plusieurs occasions. En revanche, contrairement à L'EXORCISTE (film qui finalement parle de la rédemption du Père Karras et de son retour vers la foi), Andrea Bianchi manque de faire de Sœur Sofia le centre de l'histoire. Ce qu'on reçoit finalement est un récit plein d'inceste, de quasi-nécrophilie et d'autres excès sexuels, somme toute assez divertissant, mais qui omet de nous offrir un vrai point de vue. Reste néanmoins une œuvre d'exploitation italienne assez amusante à regarder, plein d'ingrédients qui garantiront que le film ne verra aujourd'hui jamais le jour. Et ça reste la seule occasion de voir la très agréable Katell Laennec. Avis donc aux amateurs.
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