ORIGINE Japon | ![]() |
ANNEE 2005 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Meatball Machine | |||||||
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![]() ![]() Yôji, employé timide et renfermé sur lui-même, travaille dans une usine qui jouxte celle d'une jeune femme, Sachiko, elle aussi inhibée, dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Alors que leur relation semble tranquillement s'acheminer sur la voie qu'il désire, tout se détraque sans prévenir. L'étrange cosse métallique qu'il avait récupérée quelques temps auparavant dans une décharge publique prend soudainement vie et se jette sur l'élue de son cœur. Elle la transforme alors en ersatz de « Robocop », cyborg à la carapace métallique qui n'est pas sans faire penser à l'exosquelette des insectes. Il s'agit en vérité d'un « nécroborg », une entité parasite venue des étoiles, qui prend le contrôl ![]() Il va rapidement apparaître évident à Yôji que la seule façon de délivrer Sachiko de la malédiction qui s'est abattue sur elle va consister à lui ôter la vie. Sa propre contamination partielle par un autre nécroborg va l'aider dans sa traque qui débouchera, comme il se doit, sur un duel des plus spectaculaires... On retrouve dans ce film la même énergie destructrice, héritée ![]() Ce qui éloigne cependant ce long-métrage de son modèle, c'est l'accent placé ici sur la relation sentimentale qui unit Yôji et Sachiko. Ce qu'il y a de tragique dans ce récit, c'est que Yôji n'a d'autre issue que de trucider sa bien-aimée pour l'aider à s'échapper de la situation dans laquelle elle est retenue prisonnière. Seule la mort pourra mettre un terme à ses souffrances. Il faut bien dire, de toute façon, que son corps est déjà irrémédiablement endommagé par l'étreinte contre-nature, le véritable viol que lui a infligé le nécroborg. Aucune possibilité de retour en arrière, donc. Une volonté d'épaississement romantique de l'intrigue est donc ici décelable. On aurait toutefois apprécié que les auteurs creusent un peu plus le scénario de ce film qui, en l'état, bien que visuellement plutôt réussi, ne va pas beaucoup plus loin qu'un long affrontement entre cyborgs beuglants et gesticulants. De ce fait, MEATBALL MACHINE, s'il n'est pas foncièrement déplaisant, ne laisse pas au final un souvenir impérissable.
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Meatball Machine | DVD Zone 1 | 19.43 € |
Meatball Machine | DVD Zone 2 | 10 € |