ORIGINE Italie | ![]() |
ANNEE 1976 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique MKS 118 | |||||||
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![]() Homme de terrain avant tout, Altieri a du mal à imaginer qu'il va désormais passer le reste de son temps dans un bureau. Mais son destin va en décider autrement, d'une part en entretenant une liaison avec Anna ; et d'autre part en collaborant avec Tosi dans sa lutte contre les trafiquants. Connu avant tout pour être l'auteur de bon nombre de sexy-comédies, Michele Massimo Tarantini débuta néanmoins sa carrière de réalisateur par un polar, 7 HEURES DE VIOLENCE, avec pour héros ![]() Il s'agit d'ailleurs, dans le film, d'une arme dévastatrice utilisée exclusivement par les militaires. Comment se fait-il alors que les fameux MKS 118 se retrouvent dans les mains de dangereux criminels ? C'est la question que se pose Altieri. Allié à un commissaire de police, le duo va se trouver confronté à des adversaires nombreux et sans scrupules qui n'hésiteront pas une seconde à mettre Rome à feu et à sang pour concré ![]() ![]() Dans le rôle du militaire, le souvent monolithique Henry Silva compose cette fois un personnage attachant, l'acteur se montre inspiré, au niveau de sa composition dans LA RANCON DE LA PEUR, par exemple. Le flic est quant à lui incarné par Antonio Sabato, vu dans pas mal de polars et LE TUEUR A L'ORCHIDEE, un giallo d'Umberto Lenzi. Enfin, le seul personnage féminin de premier plan est dévolu à Silvia Dionisio (UNE JEUNE FILLE NOMMEE JULIEN, TERREUR EXPRESS), qui fut aussi, durant les années 70, l'épouse du réalisateur Ruggero Deodato. On peut souligner également une partition musicale de très bonne facture, composée par les frères Maurizio et Guido De Angelis, proposant un rock nerveux, agressif, en totale adéquation avec les nombreuses scènes spectaculaires émaillant le film. Si l'on peut estimer à juste titre que Tarantini en fait un peu trop dans la surenchère (kidnapping d'enfant, viol, tabassages, passants mitraillés ou écrasés par une voiture...), il a indéniablement un savoir faire, et pas mal de bonnes idées (comme les caméras embarquées sur les véhicules, ajoutant au réalisme des poursuites). Par conséquent, MKS 118 s'affirme comme un polar recommandable pour les amateurs de films d'action en général, et de poliziottesco en particulier. Dans ce registre, Michele Massimo Tarantini, même sans atteindre le niveau de ses compatriotes Fernando Di Leo, Sergio Martino ou encore Mario Caiano, s'en tire honorablement. Il s'agit là, de plus, d'une œuvre plutôt sombre, très pessimiste, et ce jusqu'à son dénouement. En évitant le « happy end », le cinéaste s'inscrit dans les codes du polar italien de cette époque. On ne lui en tiendra pas rigueur, bien au contraire.
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