ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 1996 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Omega Doom | |||||
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![]() A l'origine, Albert Pyun et Ed Naha, les scénaristes, situaient l'action à Paris, dans le parc Disneyland. Les personnages, les animatroniques d'une attraction phare, continuaient à fonctionner après une catastrophe ayant ravagé la terre. Finalement, OMEGA DOOM met en scène une créature synthétique (Rutger Hauer, le personnage-titre), fabriquée pour favoriser la résu ![]() Les deux camps adverses sont les Roms, menés par Cœur d'Acier, et les Droïds ayant pour leader Zed. Ils se disputent le contrôle de la zone, persuadés qu'un lot d'armes y est caché, lequel leur permettrait de combattre les humains. Omega Doom est là pour éradiquer la menace. La première rencontre du ![]() « The Head », malgré son nouveau corps est martyrisé par Marko (Jahi Zuri), un membre des Droïds. Ce dernier, au physique et au style évoquant le basketteur Dennis Rodman, le décapite à nouveau et s'amuse à fracasser la tête restante contre les murs. Marko sera la première victime d'Omega Doom, lors d'un duel rapide à l'arme laser, filmé comme un western, gros plan sur les visages et sur la main qui dégaine. Notre héros va ensuite ![]() A la fin de son œuvre de nettoyage, Omega Doom retourne voir Zed, à qui il tourne la tête vers le soleil pour qu'elle puisse le voir une dernière fois avant de s'éteindre définitivement. Le film s'achève sur un extrait du poème de Dylan Thomas « And death shall have no domination », dont la traduction donne « Et la mort n'aura pas d'empire », leitmotiv qui souligne bien à l'atmosphère crépusculaire qui entoure le film. OMEGA DOOM souffre de scènes d'actions rares, peu lisibles et d'effets spéciaux sommaires (quelques flashs pour les déflagrations). Parallèlement, le film est bavard et lent, ce qui, malgré les 1H15 séparant génériques de début et de fin, rend donc sa vision assez pénible. Rutger Hauer traverse le métrage en fournissant une performance très en dessous de celle qui faisait de lui un « répliquant » magnétique et inquiétant dans BLADE RUNNER. Dans la même veine, Albert Pyun est également le réalisateur de CYBORG (1989 avec Jean-Claude Van Damme) et de sa préquelle CYBORG NEMESIS (2014 avec Steven Seagal).
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