ORIGINE Espagne | ![]() |
ANNEE 2009 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Paintball | |||||||
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![]() Un ![]() Le fait d'illustrer à l'écran une partie de paintball confère immédiatement à ce métrage un parfum de singularité. Néanmoins, cela est vite atténué par un scénario très basique, avec des personnages stéréotypés et des dialogues caricaturaux. A cela s'ajoute un final pompé sur le diptyque d'Eli Roth, HOSTEL (2005/2007). Toutefois, que ce survival soit basique dans son intrigue n'est pas forcément un obstacle, surtout s'il donne à voir une bonne série B bien mise en scène. Et c'est là que le bât blesse... Car si la première demi-heure, très immersive, s'avère efficace en donnant au spectateur un rôle de voyeur plutôt déstabilisant, la suite sombre dans le médiocre. Benmayor choisit d'utilis ![]() ![]() A l'image de la quasi-totalité du casting de PAINTBALL, c'est une illustre inconnue du grand public. Quelques amateurs de Bis auront peut-être déjà aperçu le physique Patrick Regis que l'on voit dans l'oubliable ANACONDA III (Don E. FauntLeRoy-2008) donner la réplique à un David Hasselhoff au fond du trou ; quant aux téléphages amateurs de bonnes séries TV ils auront certainement reconnu, dans un rôle antipathique, l'irlandais Brendan Mackey vu dans LIFE ON MARS (2007). Ces interprètes font de leur mieux pour servir cette série B plutôt bien rythmée mais maladroitement réalisée. Néanmoins, PAINTBALL devrait pouvoir satisfaire un auditoire adepte de la « shakycam », un procédé aujourd'hui tant prisé pour masquer l'absence de mise en scène dans les séquences d'action. L'accueil un peu tiède reçu par PAINTBALL (qui sort directement en DVD dans l'hexagone) est cependant à tempérer tant l'attente d'excellence envers la production ibérique est élevé, il est en effet fort difficile de succéder à la génération de surdoués de ces deux dernières décennies pour le jeune Daniel Benmayor. Il a voulu se démarquer en refusant une illustration classique du survival. Un genre qui, bien que très représenté à l'écran n'a donné que peu de navets. D'ailleurs, son compatriote Koldo Serra avait livré, en 2006, l'excellent THE BACKWOODS qui faisait preuve d'un classicisme formel digne du film fondateur de Sam Peckinpah STRAW DOGS (LES CHIENS DE PAILLE-1971). L'ambition et peut-être aussi la réception critique mitigée de EL REY DE LA MONTANA (LES PROIES de Gonzallo Lopez-Gallego-2007) font ici prendre quelques mauvais choix dans le traitement esthétique de son histoire à Daniel Benmayor. Seul l'avenir nous dira si ce coup d'essai très moyen était un incident de parcours (ou pas), en attendant PAINTBALL aura certainement trouvé un public, ne serait que celui qui, tous les week-ends, s'asperge de peinture en jouant, dans la joie et la bonne humeur, à se faire la guerre.
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