|
|||||||
Critique Psychic Killer | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() Arnold Masters a été condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis et purge actuellement sa peine au sein d'un établissement psychiatrique. Durant son incarcération, sa mère bien-aimée est morte, victime de mauvais soins. Emilio, un autre détenu, après avoir écouté l'injuste histoire du malheureux innocent, lui promet son aide. Quelques temps plus tard il se suicide, léguant à Arnold un mystérieux médaillon. Rapidement, le jeune homme est libéré et se retrouve à nouveau chez lui, mais désespérément seul. Il décide de venger sa mère en éliminant tous ceux qu'il juge responsables de sa mort. Doté d'un pouvoir de télékinésie, grâce au médaillon d'Emilio, il peut également entrer ![]() Le film s'ouvre sur un séquence forte et magistralement mise en scène où l'on découvre Arnold Masters (Jim Hutton, le père de Timothy) en pleine crise d'angoisse, tentant de s'échapper de son unité psychiatrique tout en appelant sa mère, avant d'être brutalement maîtrisé et sédaté par ses geôliers sous l'œil impuissant et désolé du Dr. Scott (Julie Adams, rescapée de L'ETRANGE CREATURE DU LAC NOIR en 1954 et épouse de Raymond ![]() Par contre, à côté de toutes ces maladresses, le film offre quelques bons moments, notamment lors des scènes où Arnold, ou plutôt son esprit, car son corps reste toujours allongé dans son fauteuil, bien en vue des policiers, élimine ceux qui ont contribué au décès de sa chère maman. Ainsi une sexy mais mauvaise infirmière (Mary Wilcox, l'insatiable nécrophile de LOVE ME DEADL ![]() Bien au-delà de toutes ces réjouissances, transparaît la déviante thématique de l'auto-justice. Arnold Masters peut s'abriter derrière le lien très fort qui l'unissait à sa mère, pouvant relever d'une pathologie psychiatrique, pour justifier ses actes. Par contre la conduite de Morgan est plus ambiguë et discutable. Sachant pertinemment qu'il ne pourra jamais prouver la culpabilité de Masters, il décide, comme de nombreux autres policiers de cinéma d'ailleurs, d'utiliser une voie plus expéditive pour rendre la justice. Par contre, le moyen utilisé se révèle particulièrement cruel, et bien plus horrible que ceux employés par Masters, qui finit par (re)devenir la victime d'un système dont il était exclu. Ecrit à six mains, le scénario de ce petit film assez intriguant est le fruit de la collaboration de Ray Danton avec Mike Angel et Greydon Clark. Mike Angel est, entre autres, responsable des scripts de FEMALE FEVER (1977) et GROTESQUE (1988). Quant à Greydon Clark, qui joue un petit rôle de flic dans le film, il est surtout connu des amateurs pour être le réalisateur de quelques perles telles que SATAN'S CHEERLEADERS (1977), SKINHEADS (1989) ou encore LAMBADA, LA DANSE INTERDITE (1990). Si ces deux acolytes poursuivront leur carrière dans l'écriture et la réalisation pour le cinéma, Ray Danton par contre ne travaillera plus que pour la télévision, mettant en scène toute une flopée d'épisodes pour des séries aussi populaires que L'Incroyable Hulk, Dallas et Magnum. Proposant un amusant plan final, PSYCHIC KILLER, en dépit de ses maladresses et de son absence de cohérence globale, se laisse voir assez facilement, sans provoquer ni passion, ni ennui, ce qui n'est déjà pas si mal.
|
Psychic Killer | DVD Zone 2 | 20.74 € |
Psychic Killer Bookbox | DVD Zone 2 | 17.50 € |
Psychic Killer Keepcase | DVD Zone 2 | 17.50 € |