ORIGINE Japon | ![]() |
ANNEE 1969 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Quick-draw Okatsu | |||||||
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![]() Aidé de Samonji, son éminence grise, Shiozaki pense pouvoir parvenir à ses fins en piégeant le fils de Makabe : Rintaro. Ce dernier, délaissant l'art du combat au grand dam de son père, souhaite devenir un paysan et épouser Saki, enceinte de lui. Abusé par le tenancier d'une boîte de jeu, Rintaro perd une grosse somme ![]() Second volet de la série LEGENDS OF THE POISONOUS SEDUCTRESS, trilogie constituée de films indépendants mais ayant comme point commun l'actrice Junko Miyazono, QUICK-DRAW OKATSU se démarque à peine du premier opus. Malgré un autre réalisateur derrière la caméra, et le fait que Junko incarne un personnage différent ; malgré aussi un passage du noir et blanc à la couleur, on reste de plein pied dans une sombre histoire de vengeance impliquant la mort tragique de la famille d'une jeune femme particulièrement habile dans le maniement des ![]() Dans ce deuxième volet, Junko Miyazono retrouve Tomisaburo Wakayama, acteur légendaire immortalisé entre autres par la saga BABY CART. Bien que n'ayant droit cette fois encore qu'à un rôle secondaire, celui d'un chasseur de primes, c'est toujours un grand plaisir que de revoir cette figure emblématique liée au film de sabre. Autre acteur important du chambara : Kô Nishimura, qui incarne Makabe, a participé à un no ![]() Seule femme forte dans le premier opus, Junko trouve ici une alliée de choix en la personne de Reiko Oshida, qui endosse la panoplie de la jeune Rui, redoutable sabreuse, toujours là au bon moment pour sortir Okatsu des pièges tendus par ses ennemis. Reiko aura deux ans plus tard le rôle principal de DELINQUENT GIRL BOSS : WORTHLESS TO CONFESS, devenant ainsi l'une des égéries du courant de la « Pinky Violence ». QUICK-DRAW OKATSU est l'œuvre de Nobuo Nakagawa, d'après une histoire écrite par le talentueux Kôji Takada. Nakagawa a commencé sa carrière de réalisateur dès la fin des années 30. Durant les années 50, il s'est fait une réputation de conteur d'histoires de fantômes et de vampires, à travers des films comme VAMPIRE MOTH ou THE LADY VAMPIRE. Bien que sa mise en scène soit irréprochable, son film ne possède pas la force émotionnelle du premier opus de Yoshihiro Ishikawa. En reprenant bon nombre d'éléments de FEMALE DEMON OHYAKU, le facteur surprise est forcément atténué. Cela n'empêche pas le film de comporter quelques passages anthologiques, dont une scène de supplice que l'on pourra comparer à la guillotine du premier volet. Une torture impliquant deux victimes, là encore, deux personnes qui s'aiment et se voient souffrir mutuellement. On n'oubliera pas non plus la tentative d'avortement de Saki, vendue dans un bordel, ni les scènes de combat, toujours efficaces dans ce genre de productions. Si l'érotisme légèrement amorcé dans FEMALE DEMON OHYAKU est ici complètement absent, on se rattrapera avec les nombreuses scènes de violence que comprend ce second volet, et qui font de QUICK-DRAW OKATSU une réussite à part entière, malgré d'évidentes ressemblances avec son prédécesseur.
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Quick-draw Okatsu | DVD Zone 1 | 22.04 € |