ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 1985 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique Sex Wars | |||||||
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![]() Le résumé de SEX WARS donne d'emblée au film un capital sympathie et une envie irrésistible de le d ![]() SEX WARS a été réalisé par un cinéaste dont le nom pourrait être aussi parodique que le film, l'homme en question s'appelant Bob Vosse. Bien sûr, ce dernier n'entretient aucun lien avec le légendaire chorégraphe et metteur en scène Bob Fosse, bien que les deux hommes partagent le po ![]() Bob Vosse (décédé en 1999) a bâti sa carrière autour du cinéma pornographique, bien qu'on lui doive également la séquence d'ouverture de la série TV HAWAÏ, POLICE D'ETAT (1968). On commence à parler de lui au début des années '80 lorsqu'il met en scène plusieurs volets de la série SWEDISH EROTICA. A la fin de cette même décennie il tourne une autre série, mettant en vedette le personnage de Debbie (DEBBIE GOES TO HAWAÏ, DEBBIE FOR PRESIDENT...) incarné par l'actrice Alicia Monet. Ses longs métrages seront pour le plus souvent filmés en vidéo, notamment durant les années '90, époque où il parodie la série BAYWATCH (ALERTE A MALIBU), transformée en BABE WATCH. En fin de carrière, il croisera JOE D'AMATO lors du tournage d'ESCLAVES AU HAREM. Au niveau du casting, on appréciera la très belle silhouette de Robin Cannes, dans le premier rôle féminin, celui de la princesse Layme. L ![]() Chez les hommes, on reconnaîtra quelques acteurs récurrents du genre, parmi lesquels l'infatigable Paul Thomas, acteur/producteur/réalisateur à la filmographie impressionnante, Richard Pacheco (INSATIABLE) ou encore Billy Dee. Visionné de nos jours, SEX WARS apparaît évidemment daté mais conserve un côté kitsch attrayant, avec notamment les passages dans ce qui ressemble fort à la Cantina de STAR WARS, mais en version adulte, intégrant à la fois des personnages costumés et grimés de façon « exotique », se trémoussant sur une piste de danse improvisée ou discutant autour d'une table, et quelques shows hardcore où une jeune femme se montre particulièrement habile dans l'art de la fellation, ce ne sont pas les deux partenaires de la demoiselle (vidés dans tous les sens du terme à la fin du spectacle) qui affirmeront le contraire. On ne manquera pas de sourire, enfin, devant les effets spéciaux bon marché, qu'il s'agisse des tenues des spationautes, des décors de la planète Tyros (ah, ces stock-shots d'éruptions volcaniques) et surtout du vaisseau spatial, à la forme improbable et dont on voit les ficelles servant à le maintenir en l'air. Les scènes de sexe, quant à elles, sont particulièrement réussies (n'est-ce point le principal d'ailleurs ?), notamment celle où un pilote est « sexuellement torturé » (eh oui, c'est possible) par trois amazones du maître de Tyros. Et puis, on attribuera une mention spéciale à 4-Q, le droïde pétomane, histoire de finir sur une touche de bon goût.
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