ORIGINE Hollande, Belgique | ![]() |
ANNEE 2007 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique SL8N8 | |||||||
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![]() Tout commence par un accident de la route qui laisse la jeune Kristel indemne alors que son père meurt sous ses yeux. Pour récupérer les notes d'un manuscrit appartenant à son paternel, la demoiselle se rend en Belgique en compagnie d'une bande de copains et copines. Ils aboutissent à une mine désaffectée transformée en une sorte de musée. Là, ils font une petite visite des galeries et le vieux guide (oui, le fameux "vieux qui sait tout") leur explique que, un siècle plus tôt, un satanique tueur d'enfants (non, par Marc Dutroux!) y fut conduit pour mourir. Bien sûr, depuis, son esprit hante les lieux. Il faut dire que le méchant Andries s'était porté volontaire ( ![]() SL8N8 n'ira guère plus loin dans le développement des personnages et limitera l'intrigue à ces prémices déjà vus bien souvent, promenant le spectateur dans des galeries de mines jolliment photographiées (l'ambiance claustrophobique fonctionne en partie) ![]() Le métrage se déroule donc dans le plus pur style EVIL DEAD rencontre THE DESCENT avec les personnages d'un VENDREDI 13...ou d'un MEURTRES A LA SAINT VALENTIN, pour les connaisseurs et les plus vieux lecteurs. Bref, les différents intervenants sont possédés tour à tour par le fantôme du tueur en série et les scènes gore se succèdent avec une relative bonne volonté. Tête coupée à mi-hauteur à coup de pelle, corps transpercé par un marteau-piqueur, crâne éclaté au fusil, morsures déchiquetant les chairs,...Hélas, les cinéastes, sans doute formés à l'école des frères Dardenne, agitent la caméra dans tous les sens à la moindre scène d'horreur, rendant le résultat à l'écran pratiquement irregardable. Rarement aura-t-on subi une caméra aussi hystérique, dans le mauvais sens du terme, ce qui prouve bien que n'est pas Sam Raimi qui veut: ces tentatives pour rythmer le récit ![]() Techniquement, SL8N8 s'avère convaincant et bien fichu. En dépit d'un budget restreint, l'ensemble ne parait jamais misérable ou amateur dans le mauvais sens du terme. L'image est soignée, la photographie travaillée, l'ambiance étudiée,...bref à des kilomètres des productions gore allemandes récentes comme ANTROPOPHAGEOUS 2000 ou DEMON TERROR. L'interprétation, elle aussi, se révèle sans génie mais ne fera par hurler de désespoir un public un tant sans peu exigeant. Seuls les actes stupides des personnages risquent de faire soupirer le spectateur, tant chacun s'ingénie à accomplir l'action la plus débile possible, comme avaler de l'ecstasys au fond d'une mine ou renouveler le traditionnel "on a un tueur aux trousses, plutôt que de rester groupé faisons deux groupes de un" cher à l'humoriste Bigard. En résumé, SL8N8 se laisse voir sans efforts particuliers mais disparaît rapidement des mémoires. Les inconditionnels du slasher peuvent toutefois s'y risquer, afin de retrouver quelques frissons provenant tout droit des années 80.
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Sl8n8 | DVD Zone 2 | 21 € |
Slaughter Night | DVD Zone 2 | 15 € |