
TAMALA 2010 se déroule dans un univers ressemblant à notre futur éloigné mais où les hommes sont remplacés par des chats et des chiens. On suit Tamala, jeune chatte d'un an qui, en y repensant bien, ne fait finalement pas grand-chose. D'ailleurs, il ne se passe pas des tonnes de trucs fascinants dans cet " animé ". On app

rend simplement qu'il existe un groupe commercial dominant, Kitty & Co, et que derrière lui se cache en fait une religion maudite dont l'objectif est de tout détruire pour tout reconstruire.
Sans posséder une grande originalité, TAMALA 2010 aurait pu être intéressant. La trame de base est plutôt sympathique, le monde futuriste habité par des chats interpelle. Malheureusement, on passe son temps à suivre la petite Tamala qui ne fait rien d'intéressant. Pour résumer, c'est un film d'ambiance cool, jeune avec de la musique de mode et l'utilisation d'une technique de dessin tout aussi mode. C'est sûr, comme on a pas l'habitude de voir ce genre de chose à l'écran, c'est plutôt sympathique pendant quelques minutes, mais TAMALA 2010 se démode déjà avant d'avoir tenu les 90 minutes de métrage. D'autant plus que le scénario est miséreux, inexistant même. Quant aux personnages, ils ne sont ni intéressants, ni attachants ce qui est un comble pour des petits chats mignons tout plein.
Le film est à l'image de ces scènes où Tamala, toute mignonne justement, se met soudain à dire des gros mots là où on les attendait pas. C'est gratuit, incohérent, pas abouti.
Complètement inepte, il ne reste plus qu'à espérer que l'on range les auteurs de ce truc inutile et leur influence au placard.