ORIGINE USA | ![]() |
ANNEE 2011 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Day | |||||||
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![]() Le nom de Douglas Aarniokoski ne dit certainement rien au grand public, mais il convient de souligner que le premier film du monsieur n'est pas passé inaperçu: HIGHLANDER - ENDGAME. En effet, il a à son actif le quatrième volet de la franchise avec des immortels qui se battent à l'épée, dont le premier a contribué à faire de Christophe Lambert une star à l'époque. ENDGAME devait marquer la transition entre le HIGHLANDER de la série télé (Adrian Paul ![]() De ce fait, en sachant ce détail, beaucoup auront quelques appréhensions quant à la découverte de THE DAY. Or, quelle n'est pas notre surprise de constater la bonne tenue de l'ensemble. Non qu'il soit un modèle d'originalité (on pense au récent LA ROUTE (THE ROAD) de John Hillcoat ou LE LIVRE D'ELI (THE BOOK OF ELI) des frères Hugues), mais l'univers présenté est convaincant, au point de remporter l'adhésion du spectateur en quelques secondes. Aarniokoski se montre sobre, privilé ![]() On le concède, l'innovation ici n'est pas de mise, car l'objectif est de gagner en efficacité. A ce titre, beaucoup de points restent dans l'ombre sans que cela s'avère gênant: la situation antérieure à la crise apocalyptique est vague, alors que les personnages l'ont connue ; on ne saura rien de la formation du groupe et de la nature des créatures maléfiques. En effet, quelque ![]() Ainsi, on souligne la capacité d'Aarniokoski à concevoir des images léchées, au point de faire de l'une des protagonistes une nouvelle icône. Avec le rôle d'Amy, Ashley Bell est sur le point de s'imposer en nouvelle figure de guerrière, la cigarette au bec et le fusil à pompe au poing, avec un look de lycéenne en haillon. D'autre part, l'assaut des créatures, filmé dans la brume en pleine nuit, semble provenir tout droit de FOG de John Carpenter. Le plan ne s'éternisant pas outre mesure pour appuyer la référence, le clin d'œil n'est pas embarrassant pour les novices, tout en offrant quelques secondes qui flattent la rétine. De la sorte, alors que l'on s'attendait à un nouveau plaisir de cinéphile déviant, THE DAY s'affirme en solide série B. Il ne reste plus qu'à espérer que cela ne soit pas un accident de parcours, car dorénavant, le prochain film de monsieur Aarniokoski sera attendu au tournant.
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