ORIGINE Grande-Bretagne | ![]() |
ANNEE 1964 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Devil-Ship Pirates | |||||||
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![]() ![]() Le capitaine Robeles, un redoutable pirate ibérique qui s'était enrôlé avec son équipage au sein de l'Armada, décide d'aborder les côtes de Cornouailles afin de réparer son navire, durement touché. Il laisse supposer aux derniers marins fidèles à la couronne présents sur le navire qu'il compte rentrer en Espagne alors qu'il souhaite, avec sa troupe, se rendre aux Antilles. Robeles réquisitionne main-d'œuvre et nourriture dans un village proche, faisant croire à ses habitants que les Espagnols sont vainqueurs. Si le châtelain du village, Sir Basil, collabore pleinement, d'autres organisent ![]() THE DEVIL-SHIP PIRATES est, à l'image d'autres productions des studios de Bray, une agréable série B au rythme inégal mais au charme indéniable. En bon faiseur, Don Sharp dirige son casting de luxe avec joie et bonheur. Ainsi le légendaire Christopher Lee (plus de 250 rôles à son actif) se délecte à interpréter le « salopard de service », le Capitaine Robeles, un tortionnaire qui mène ses hommes à coups de fouet. Le châtelain Basil Smeeton, précieux et couard, est joué avec toute l'ironie qui s'impose par un hilarant Ernest Clark. Et que dire de sa fille, campée par la « poitrinale » Suzan Farmer aux atouts sans cesse mis en ![]() Le scénario qui part d'une idée de génie (faire croire à un village excentré que leur royaume a perdu la guerre alors que c'est le contraire) est signé de la plus belle plume du studio, Jimmy Sangster. L'auteur du script des plus belles réalisations de Terence Fisher (FRANKENSTEIN S'EST ECHAPPE en 1957, LE CAUCHEMAR DE DRACULA en 1958, etc.), également réalisateur appréciable à ses heures (LES HORREURS DE FRANKENSTEIN en 1970, LUST FOR A VAMPIRE en1971), livre ici un travail honorable. La qualité du scénar' et le métier du metteur en scène font de ce THE DEVIL-SHIP PIRATES (un titre inspiré par le nom du navire du Capitaine Robeles : El Diablo) un honnête divertissement des familles idéal à visionner avec de grands yeux écarquillés, une cure de jouvence, en somme.
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