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ANNEE 1936 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Invisible Ray | |||||||
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![]() ![]() Comme le résumé peut le faire deviner, THE INVISIBLE RAY dispose d'un scénario riche, d'où sa durée plutôt longue comparée à THE RAVEN ou MURDERS IN THE RUE MORGUE par exemple. THE INVISIBLE RAY bénéficie en effet d'un scénario prolixe en rebondissements qui lui évite de tomber dans une certaine routine. Débutant dans un château que n'aurait pas renié le comte Dracula ou le Dr Frankenstein, le film se poursuit dans la jungle africaine pour se terminer à Paris où Janos Rukh finit en meurtrier psychopathe. Nous sommes loin ici des univers gothiques auxquels nous ont habitués les films de la Universal et nous baignons ici dans de la science-fiction délirante qui rappelle plutôt les excentricités des années 50. C'est donc avec délice que nous nous plongeons dans cette histoire où sont mis en avant les bienfaits et les dangers des rayons radioactifs. Dans une scène, il suffit à une gamine aveugle de se planter devant une machine utilisant les rayons du soleil pour retrouver la vue. Dans une autre, Janos Rukh, en contact avec les rayons du météore, luit la nuit ! John P. Fulton est le responsable des différents effets spéciaux qui ont fait la renommée du film. Si la séquence montrant la chute du météore n'est guère réaliste (la terre est plus ronde que ronde et il fait tellement beau qu'il n'y a pas un nuage à l'horizon), on ne peut s'empêcher d'être émerveillé par tant de poésie mêlée de naïveté. De même, on n'oubliera pas de citer la scène montrant la fonte des fameuses statues représentants ceux que le Janos Rukh considère comme ses ennemis. THE INVISIBLE RAY est une autre collaboration supplémentaire entre Boris Karloff et Bela Lugosi après THE BLACK CAT et THE RAVEN. Boris Karloff est ici le personnage principal et interprète un scientifique passionné par son travail et transformé en monstre sanguinaire par peur que l'on puisse lui voler sa découverte. Bela Lugosi, en retrait, est celui que Boris Karloff soupçonne d'être un voleur. Bela Lugosi apparaît en fait tout autrement. Il interprète un « gentil » pour une fois puisqu'il ne fait que développer les recherches de son collègue pour en faire profiter la population, sans se l'accaparer. Le personnage de Boris Karloff semble donc être quelqu'un qui a perdu la raison et l'acteur nous livre une très bonne prestation dans ce domaine. Aussi naïf qu'attachant, THE INVISBLE RAY est également une production loin d'être fauchée avec ses effets spéciaux impressionnants pour l'époque (et merveilleux aujourd'hui) ainsi que la présence de Boris Karloff et de Bela Lugosi. Doté en outre d'un scénario riche et ménageant son lot de rebondissements, THE INVISBLE RAY est un très bon divertissement.
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