ORIGINE Etats-Unis | ![]() |
ANNEE 1984 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Mutilator | |||||||
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![]() Parmi les films précurseurs dans le genre, on peut citer BLACK CHRISTMAS de Bob Clark et le légendaire MASSACRE A LA TRONCONNEUSE de Tobe Hooper, tous deux réalisés en 1974, ainsi que TORSO de Sergio Martino (1973). Les agissements du tueur sont généralement liés à un traumatisme survenu durant l'enfance ou l'adolescence. Ce qui nous conduit directement au personnage de Michael Myers créé par John Carpenter pour HALLOWEEN (LA NUIT DES MASQUES, 1978), film emblématique puisqu'il fait le lien entre le rationnel (le trauma) et le surnaturel (le tueur invincible). Ce second point va aboutir à d'autres licence ![]() On ne peut pas contester la paternité du slasher aux États-Unis, premier fournisseur (et de loin) de ce sous-genre horrifique. Ils se sont montrés particulièrement prolifiques dans ce domaine, avec des films comme CARNAGE/THE BURNING (1981), MEURTRES A LA ST-VALENTIN (1981), MASSACRE AU CAMP D'ETE (1983) ou THE HOUSE ON SORORITY ROW (1983). On le voit à travers ces quelques exemples, l'âge d'or du slasher se situe durant la décennie des années '80. C'est à cette époque que sortiront les meilleurs fleurons du genre, et aussi les pires (THE NAIL GUN MASSACRE, 1985). THE MUTILATOR n'appartient à aucune de ces deux catégories, et se situerait plutôt dans le ventre mou du slasher. Il s'agit d'un film à très petit budget, tourné dans un ![]() L'histoire débute par un flashback dans lequel le personnage principal (Ed Junior), alors enfant, tue accidentellement sa mère avec le fusil de chasse de son père. Ce dernier ne se remettra jamais de ce drame, et ses liens avec son fils en seront pour toujours dégradés. Les années passent, Ed Jr a grandi. Avec sa bande de copains et sa petite amie, ils s'offrent un week-end au bord de l'océan, dans la maison de son père. Comme de bien entendu, ce qui devait être une fête va tourner au cauchemar... THE MUTILATOR constitue l'archétype du slasher basique sans prétention, reprenant les recettes éculées des films d'horreur avec serial-killer. Buddy Cooper ne contestera d'ailleurs pas ce fait, déclarant qu'il avait juste voulu tourner « a real popcorn muncher », c'est-à-dire u ![]() Ce que l'on retiendra finalement de cette série B, c'est la qualité de ses maquillages et effets spéciaux. Les scènes de meurtres n'en sont que plus efficaces, ajoutées aux accessoires utilisés par l'assassin afin de perpétrer ses forfaits (une perche munie d'un crochet destinée à la pêche au gros, un moteur de bateau...). Ces maquillages ont été conçus par Mark Shostrom, un artisan très compétent dans ce domaine qui travaillera par la suite sur des films comme EVIL DEAD 2, les trois premiers FREDDY, FROM BEYOND, PRINCE DES TENEBRES ou encore les deuxième et troisième volets de PHANTASM. En dehors de ses effets spéciaux, THE MUTILATOR ne brille pas par son originalité. Il est au contraire d'un classicisme absolu, mettant en lice un groupe de six jeunes (trois garçons, trois filles, zéro possibilité) pris au piège dans un lieu d'apparence tranquille et traqués par un fou criminel. On relèvera l'emploi de la caméra subjective, essentiellement pour appuyer sur les dangers potentiels qui se trouvent dans et en dehors de la demeure (on devine ainsi que tel objet va être employé comme future arme de crime). Concernant le casting, si l'on excepte le jeune homme incarnant Ed Jr (Matt Mitler, aperçu dans BREEDERS et FRERE DE SANG 2), les autres protagonistes n'ont pas, pour la plupart, fait carrière dans le cinéma. On notera toutefois la présence de Ben Moore dans un second rôle (celui d'un flic), acteur récurrent des premières œuvres de Herschell Gordon Lewis, dont le fameux 2000 MANIACS ! Le scénario de THE MUTILATOR est donc d'une simplicité confondante, tellement basique qu'il ne s'embarrasse même pas à brouiller les pistes quant à l'identité du tueur, dévoilée rapidement. Initialement prévu pour s'appeler FALL BREAK (titre non retenu car peu vendeur), THE MUTILATOR a au moins le mérite de divertir le spectateur jusqu'à son final grand-guignolesque, et d'afficher une accroche particulièrement efficace : « By Pick... By Axe...By Chainsaw... BYE BYE !!! » Les amateurs d'humour noir apprécieront.
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