ORIGINE Français | ![]() |
ANNEE 2016 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Open | |||||||
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![]() ![]() Marc Lahore signe là son premier long métrage. THE OPEN est ce qu'on appelle un ovni. Mêlant le film de guerre au film de sport, la SF post-apo à un humour absurde, il nous donne à voir des gens jouant au tennis sans balle et sans corde sur leur raquettes. Il s'agit ici de croire. C'est la fin de BLOW UP pendant une heure quarante, c'est la séquence du théâtre dans UN MERVEILLEUX DIMANCHE de Kurosawa. Deux sportifs de haut niveau s'entraînant au milieu des Highlands pour faire du air tennis, c'est aussi absurde que poétique ! Si le film surprend au début, désoriente, et nous perturbe, c'est aussi qu'il nous ![]() Que faire quand la guerre a tout emporté, tout dévasté, pleurer, se rouler en boule, ou continuer, espérer, rêver ? C'est la question que posait déjà Kurosawa dans son film UN MER ![]() Croire à la balle renvoyée par les cordes inexistantes de la raquette, c'est tout ce qui leur reste, cette foi inébranlable qui est portée d'abord par le coatch, André, campé par Pierre Benoist absolument génial dans le rôle de l'homme protecteur, mystérieux et indestructible à la fois qui créer cette sorte de famille sportive de substitution, et permet à nos survivants de s'en sortir dans ces terres isolées que bientôt la guerre rejoindra. Incroyable premier film d'une poésie folle, très humaniste à sa façon, il souffre parfois de baisse de rythme, mais s'avère être, au bout du compte, une perle qu'on a envie de voir avoir une véritable vie en salle. À la manière de THE SURVIVALIST, il nous donne à voir de l'humanité là où il y en a plus, de l'espoir et de la vie, des personnages forts et attachants au milieu d'un futur désespérant.
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