ORIGINE Chine | ![]() |
ANNEE 2011 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Sorcerer and the White Snake | |||||||
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![]() Depuis le troisième volet de HISTOIRE DE FANTOMES CHINOIS, ![]() Mais quelle est-elle? La légende du Serpent Blanc était déjà un hymne à la tolérance. Ching insiste sur ce point en introduisant le personnage ![]() En effet, là où le Serpent Blanc était toujours montré comme une femme amoureuse et dévouée, elle commet ici de nombreuses erreurs qui coûtent cher à son compagnon, des actes égoïstes au détriment de leur relation. Pourtant, Ching tient à moderniser la légende en proposant des femmes au comportement proche de celui qu'elles pourraient avoir actuellement. Pour incarner cette femme moderne, il a choisi Eva Huang qui, avec ses yeux sombres et son visage délicat, s' ![]() Ching profite des avancées en CGI pour réaliser un film à la beauté plastique totalement chinoise. Que ce soient certains plans presque monochromes ou des séquences complètes aux couleurs très vives, il s'est fortement inspiré des peintures traditionnelles chinoises. Il intègre aussi de nombreux autres esprits du bestiaire traditionnel chinois. Fahai combat ainsi des renardes, ainsi que des vampires - même si ceux-ci sont largement corrompus par l'aspect des vampires occidentaux. Les rituels et fêtes traditionnelles bouddhiques sont aussi dépeints avec beaucoup de détails. THE SORCERER AND THE WHITE SNAKE est un film résolument chinois, y compris dans l'humour que Ching a choisi de distiller çà et là. Il fait partie des plus réussis parmi les nombreux films chinois présentés cette année au Brussels International Fantastic Film Festival - qui proposait en effet pas moins de six longs métrages de l'Empire du Milieu. Parmi les points faibles du film, notons quand même la qualité contestable des CGI et la perte de magie qu'elles induisent quand elles remplacent les habituels combats réalisés au bout de câbles. Cela permet certes de faire combattre des jeunes femmes qui n'y connaissent rien en wu-shu, mais cela donne des affrontements finalement peu esthétiques. C'est un comble pour un chorégraphe de films d'arts martiaux, non? Retrouvez nos chroniques du BIFFF 2012.
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