ORIGINE Anglais | ![]() |
ANNEE 2015 | |
REALISATION
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INTERPRETES
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Critique The Survivalist | |||||||
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![]() À l'instar d'un 28 JOURS PLUS TARD, THE SURVIVALIST place son héros dans la délicate position du survivant. S'il n'y a pas de zombies, les hordes sauvages destructrices qui ratisse ![]() THE SURVIVALIST raconte avant tout l'histoire d'êtres qui ne savent plus comment se faire confiance. Chaque personnage vit quasiment la main sur une arme. La méfiance est le maître mot. Pour survivre, il faut se tenir prêt à trahir tous ses proches ! Nous comprenons vite que dans ce monde sans nourriture, l'homme est redevenu un être sauvage guidé par ses bas ![]() ![]() En effet, THE SURVIVALIST raconte la construction d'une famille. Dans ce monde où la civilisation a disparu, c'est l'essentiel qui prime. Survivre, mais aussi et surtout, ne pas être seul. Ainsi, la femme surveille sa fille telle une lionne, prête à ouvrir le ventre de n'importe quel homme qui s'en approchera. Le survivant, quant à lui, d'abord sauvage et méfiant, devient peu à peu apprivoisé par la fille. Cette dernière, derrière son air boudeur, manipule aussi bien qu'elle est manipulée par ses propres sentiments. C'est ainsi que le récit se tisse, comme une famille qui petit à petit se construit, s'unit, s'affronte aussi. Pour le survivant qui a perdu la sienne, il s'agit là d'une seconde chance, tandis que pour la fille, comme pour la mère, c'est l'occasion unique d'enfin pouvoir se poser et construire quelque chose. Drame poignant, bouleversant, THE SURVIVALIST étonne, dérange et fascine. Récit post-apocalyptique, il redessine les codes du genre. Abandonnant tout souci d'un décor travaillé, c'est plutôt dans la manière dont la caméra tourne autour des acteurs et construit ses personnages, qu'il nous donne à voir le récit de quelque chose d'assez primaire. Stephen Fingleton détruit puis reconstruit la famille et au passage l'individu. Un film éblouissant et étonnant, qui marquera sans doute les esprits.
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